Jour après jour, les situations se ressemblent tristement. Depuis début mars, la SNCF a décidé de hausser le ton afin de clamer certaines revendications internes au retrait du projet de loi Travail. Mais le 31 mai, l'entreprise ferroviaire française a franchi un nouveau pallier en annonçant un mouvement social reconductible et illimité. De quoi faire peur alors que l'Euro 2016 de football approche à grands pas. Ce lundi 6 juin, la SNCF a ainsi attaqué son sixième jour consécutif de grève, alors que la direction et les syndicats ont entamé d'ultimes négociations sur le temps de travail.
Et si cette mobilisation a un coût pour l'entreprise, entre 15 et 20 millions d'euros par jours, selon la SNCF, les syndicats n'entendent pas baisser la garde malgré les nombreuses perturbations et l'énervement des usagers. Il faut dire que les conséquences sont nombreuses alors que seulement 6 TGV sur 10, 6 TER sur 10, 1 Transilien sur 2 et 1 Intercités sur 3 étaient attendus ce lundi.
Face à ce mouvement social important, l'entreprise a allégé ses conditions de remboursement et d'échange afin de limiter au maximum les répercussions sur les usagers. Si la SNCF conseille de "s'informer spécifiquement sur son trajet", les mauvaises surprises sont toutefois possibles. Le groupe ferroviaire a ainsi autorisé les voyageurs impactés à monter dans un autre train circulant le même jour en cas de suppression de leur trajet initial. "Tout billet de grandes lignes pour un train annulé sera valable pendant la période à bord de tout train circulant ce jour-là sur la relation considérée", explique la SNCF sur son site internet.
Seule condition ? Être muni de son billet de départ afin de prouver sa destination et ainsi être en règle. Cette solution ne garantit toutefois pas une place assise en cas de train surchargé.
De nombreux voyageurs préfèrent ne pas s'aventurer en gare en période de grève. Cela est également possible sans perdre cependant le prix de son billet. Prem's, Grand Voyageur... Quel que soit le billet choisi, celui-ci est remboursé en intégralité par le groupe ferroviaire. Au guichet, par Internet ou encore par courrier, les solutions sont nombreuses pour les usagers, qui bénéficient de 60 jours pour effectuer leur demande de remboursement.
Le Figaro précise cependant que pour certains billets, comme pour les iDTGV ou encore les Ouigo, le remboursement se fait sous forme de compensation via des bons d'achat. Dernière solution : décaler son voyage. Dans cette période de fortes contestations sociales, l'usager bénéficie de deux mois pour demander l'échange de son billet de train. Une mesure à faire en gare ou en boutique SNCF.
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