1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. SNCF : portiques, vidéo-patrouille et machines renifleuses... Les mesures pour la sécurité dans les gares et les trains
2 min de lecture

SNCF : portiques, vidéo-patrouille et machines renifleuses... Les mesures pour la sécurité dans les gares et les trains

LE GRAND JURY - Guillaume Pepy, président du directoire de l'entreprise ferroviaire, revient notamment sur l'installation des portiques sur les quais des trains Thalys mais aussi sur l'achat de machines pour inspecter les colis suspects.

Guillaume Pepy était l'invité du "Grand Jury" sur RTL, dimanche 20 décembre 2015
Guillaume Pepy était l'invité du "Grand Jury" sur RTL, dimanche 20 décembre 2015
Crédit : RTL / Christophe Guibbaud / Abacapress
Guillaume Pepy était l'invité du "Grand Jury" dimanche 20 décembre - Partie 1
00:27:07
Guillaume Pepy était l'invité du "Grand Jury" dimanche 20 décembre - Partie 2
00:25:27
Guillaume Pepy était l'invité du "Grand Jury", le 20 décembre 2015
00:52:44
Julien Absalon
Julien Absalon

Inaugurés quelques jours auparavant par Ségolène Royal, les portiques de sécurité pour contrôler les passagers des trains Thalys sont entrés en service à la Gare du Nord à Paris et en gare de Lille-Europe, dimanche 20 décembre. Pour l'instant, seuls les passagers en partance de ces deux gares sont contrôlés, mais pas ceux en provenance des gares étrangères, où il n'y a pas encore ces portiques. À terme ce dispositif, qui coûte 2,5 millions d'euros annuels par quai, pourrait être aussi déployé pour les trains nationaux (TGV, TER...) comme le souhaite la ministre de tutelle des Transports. "On va regarder comme ça se passe et ensuite il faudra prendre d'autres décisions. Donnons-nous le temps d'expérimenter", tempère Guillaume Pepy sur RTL.

Ces portiques font partie des mesures prises après l'attentat manqué en août dernier dans un Thalys qui effectuait la liaison Amsterdam-Paris. Une attaque qui avait conduit le gouvernement et la SNCF à repenser leur rapport à la sécurité. "La sûreté, c'est notre priorité absolue", confirme Guillaume Pepy. 

Pour assurer la protection dans les gares et les trains des 4 millions de voyageurs quotidiens et 150.000 cheminots, "la SNCF dépense à peu près 500 millions d'euros" et a mis au point "trois filets de sécurité". Le premier s'appuie sur de la "présence humaine" avec les militaires et les 3.500 cheminots de la sûreté ferroviaire. Grâce à la loi Savary récemment adoptée, ces derniers vont pouvoir "faire des patrouilles armées en civil" dans les trains.

De nouvelles machines pour inspecter les colis suspects

Le deuxième "filet de sécurité" repose sur "les nouvelles technologies" avec, entres autres, les nouveaux portiques de sécurité, les scanners à rayons X ainsi que les 31.000 caméras de surveillance présentes sur le réseau. "On sait maintenant faire de la vidéo-patrouille, c'est-à-dire suivre un certain nombre de personnes dont le comportement paraît un peu bizarre pour savoir s'il y a lieu de s'inquiéter ou pas", explique Guillaume Pepy.

À lire aussi

Mais la SNCF va aussi utiliser une autre nouveauté. "C'est une sorte de machine renifleuse pour les colis suspects. Ça s’appelle Itemiser. Cette machine peut aller sur un colis suspect pour regarder si c'est plutôt des vieux vêtements ou quelque chose qui inquiète", indique Guillaume Pepy qui précise que plusieurs centaines d'exemplaires, en cours d'homologation, vont être achetés. Cela devrait permettre de limiter l'impact des 300 bagages abandonnés chaque mois qui ont occasionné, en novembre, 50.000 minutes de retard. Cette annonce devrait en tout cas ne pas passer inaperçue chez les agents du RER A qui ont récemment fait grève à ce propos.

Enfin, l'entreprise publique en appelle à la vigilance de tout le monde. "On a tous des yeux et des oreilles. Il y a un numéro d'alerte national, qui est le 3117. Tout le monde peut l'utiliser. Il y a même un numéro SMS qui est le 31177", rappelle le président du directoire de la SNCF. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien