La SNCF est disposée à renforcer ses dispositifs de prévention des risques, après les tirs dans le Thalys du vendredi 21 août. Ce numéro, le 3117, existe déjà et emploie une quarantaine de cheminots répartis dans cinq centres d'appels à travers la France. Pour l'heure, lorsqu'on appelle ce numéro, on est directement mis en relation avec un opérateur qui va ensuite demander l'endroit et le pourquoi de l'appel. Mais jusqu'ici, le numéro ne sert qu'à prévenir les secours et la police en cas d'incivilités ou d'agressions dans les trains.
Depuis ce week-end, l'idée est d'y ajouter la problématique de la sûreté et donc le terrorisme, lorsqu'un comportement est jugé suspect. Même si ce changement risque d'être la porte ouverte à des appels de toutes sortes, selon Marc Bauchet, secrétaire général de l'UNSA ferroviaire. La SNCF a par ailleurs annoncé qu'elle renforcerait si besoin est ses effectifs, et qu'elle formerait également ses cheminots afin qu'ils puissent davantage juger si un appel est pertinent ou non.
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