SNCF : La grève, "c'est comme d'habitude, avec des trains en retard, mais ils le font exprès", plaisante Philippe Caverivière

À plus de deux semaines de la grève annoncée par plusieurs syndicats de la SNCF, Philippe Caverivière a d'abord critiqué les futurs grévistes avant de se raviser, en apprenant que Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, est lui-même cheminot. "Elle est super la grève, c'est important le droit de grève. D'ailleurs, ce matin, vous n'êtes ni en grève, ni en retard, comme quoi les préjugés...", a-t-il ironisé.

Le chroniqueur a ensuite expliqué ce qu'est une grève : "C'est comme d'habitude, avec des trains en retard, mais ils le font exprès", a-t-il plaisanté. 

Il reconnaît ensuite que cette grève lui a permis d'apprendre que le ministre des Transports, Philippe Tabarot, avait comme souhait de "suspendre le droit de grève pendant les vacances de la Toussaint". "Et de Noël. Et d'hiver, de printemps, d'été. Puis les jours fériés, ça ne l'arrange pas non plus. Et les week-ends prolongés", énumère-t-il. "En gros, il a dit aux cheminots qu'ils ont le droit de faire grève, mais le 12 octobre entre 13 h 30 et 14 h et le 30 février", poursuit-il. 

Philippe Caverivière reconnaît ensuite que les Français manquent d'empathie pour les cheminots et les contrôleurs. "On ne voit rien de leur boulot. Nous, on voit le moment où les trois gars rentrent dans les voitures pour contrôler les titres de transport. Puis ils se baladent, ils te réveillent. Mais il y a toute la partie que l'on ne voit pas, quand ils sont au bar à échanger par exemple", plaisante-t-il.

Enfin, il explique pourquoi cette grève fait autant parler : à cause du pouvoir de nuisance. "Tu as des jobs qui n'ont pas ce pouvoir de nuisance : ramasseur de bulots ou de palourdes. Trompettistes de jazz ou harpistes, aussi. On a réussi à s'en passer 50 piges, on va pouvoir tenir encore quinze jours", conclut-il.