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INVITÉ RTL - Grève SNCF : le sénateur Philippe Tabarot dénonce un "traditionnel chantage annuel"
Sur RTL, Philippe Tabarot se dit favorable à la mise en place d'un service minimum garanti face à ces grèves.
Illustration SNCF.
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
La question revient presque chaque année : y aura-t-il des trains à Noël ? Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre. Ils avaient appelé à un premier mouvement le jeudi 21 novembre. Les forces syndicales réclament un moratoire contre le démantèlement de Fret SNCF et protestent contre les modalités de l'ouverture des lignes régionales à la concurrence.
Philippe Tabarot, sénateur LR des Alpes-Maritimes, a réagi au micro de RTL ce dimanche 10 novembre. "C'est malheureusement le traditionnel chantage annuel avec un pouvoir de nuisance maximum pour les fêtes de fin d'année", confie ce spécialiste des questions de mobilité. Ces grosses grèves ont aussi un coût pour le groupe ferroviaire, entre 10 et 20 millions d'euros selon Philippe Tabarot, qui dénonce "des attitudes qui ne sont pas acceptables".
Le sénateur a porté une proposition de loi, un service minimum à la SNCF. Son objectif ? "Neutraliser quelques jours par an, notamment autour des fêtes et des grands départs de vacances scolaires, pour permettre aux personnes de pouvoir répondre à des obligations familiales ou professionnelles", explique-t-il sur RTL. "Le droit de grève est un droit constitutionnel, mais celui d'aller et de venir pour nos concitoyens l'est tout autant", poursuit Philippe Tabarot.
Trente jours dans l'année seraient ainsi concernés. La proposition a été validée du côté des sénateurs. "Je lance un appel à nos collègues députés de s'emparer de cette proposition de loi", a indiqué Philippe Tabarot. Ce dernier "espère que la raison va l'emporter" quant à la menace d'une future grève pendant les fêtes de fin d'année.
