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#SciencesPorcs : "On est au courant depuis des décennies", affirme un élu étudiant

INVITÉ RTL - "De nombreuses commissions disciplinaires sont évitées", aux violeurs présumés des IEP, dénonce Thomas Le Corre, responsable UNEF à Sciences Po Paris.

Les faits seraient survenus lors d’un voyage en Grèce, organisé par une association liée à Sciences Po Paris.
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
#SciencesPorcs : "On est au courant depuis des décennies", affirme un élu étudiant
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Julien Sellier - édité par Marie Gingault
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L'image des prestigieuses écoles a été ternie cette semaine : d'abord par l'affaire Olivier Duhamel, enseignant politologue accusé d'incestes. Mais, il y a un autre dossier choc, ce sont ces multiples témoignages d'agressions sexuelles au sein des IEP. Des récits rapportés sur les réseaux sociaux avec ce mot-clé : #SciencesPorcs. Des rapports qui dénoncent également l'inaction de certains directeurs d'établissement.

Thomas Le Corre, responsable UNEF à Sciences Po Paris raconte : "En tant qu'élu étudiant, on est au courant depuis des années, même des décennies, de toutes les violences sexistes et sexuelles (VSS) qui ont lieu très souvent à Sciences Po. Le problème ce n'est pas tant qu'il y en ait, mais c'est qu'elles ne soient pas prises en compte par les différentes administrations des Sciences Po", dénonce-t-il. 

Thomas Le Corre indique qu'à Sciences Po Paris "il existe une cellule d'écoute, vous avez un numéro que vous pouvez joindre quand vous êtes victimes de violences sexistes ou sexuelles, la seule chose c'est que cette cellule, 1 : elle n'a pas de budget,  2 : elle n'existe que dans un des sept campus, et 3 : pour le moment, elle n'a jamais donné lieu à une commission disciplinaire pour un agresseur, donc autant vous dire que pour le moment, c'est vraiment pas suffisant", déplore le responsable UNEF. 

Les règlements à l'amiable sont très nombreux

Thomas Le Corre, responsable UNEF à Sciences Po Paris

Outre la colère des victimes envers leurs agresseurs, celles-ci reprochent également aux directions et patrons des IEP leur inaction. Une étudiante de Grenoble dit s'être confiée à l'administration et que le violeur présumé n'a jamais été inquiété, un cas qui n'est malheureusement pas unique, souligne Thomas Le Corre : "Les règlements à l'amiable sont très nombreux (...) de nombreuses commissions disciplinaires sont évitées, et ce, au détriment des victimes", regrette-t-il. 

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"Il faut prévenir tout risque d'agression, donc il faut former les cadres des associations étudiantes, contrôler l'activité des associations et surtout il faut avoir conscience que ce qu'il se passe dans une soirée d'un BDE, d'un Sciences Po, c'est aussi indirectement la responsabilité de Sciences Po, et ne pas considérer que, parce que c'est à l'extérieur, ça ne dépend pas de Sciences Po", martèle Thomas Le Corre. 

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