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Des étudiants manifestent devant l'Institut d'études politiques de Strasbourg pour dénoncer les violences basées sur le genre et le manque d'action de l'administration, le 12 février 2021.
Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP
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Depuis une semaine, les prestigieux Instituts d'études politiques (IEP) sont touchés par une vague de témoignages d'étudiantes faisant état de violences sexuelles. Parmi ces témoignages, celui de Juliette, étudiante de Sciences Po Toulouse, qui raconte avoir été violée. Dans le cadre d'une enquête préliminaire, un ex-étudiant de l'établissement a été placé en garde à vue ce vendredi 12 février, a-t-on appris du parquet.
D'après les informations de La Dépêche du Midi qui a révélé la garde à vue, la plaignante a été entendue par la police le 6 février et a pu donner une description du mis en cause. Lors d'une conférence de presse mardi, le directeur de l'IEP de Toulouse Olivier Brossard, a livré les "faits (qui) remontent à septembre 2018, dans le contexte d'une soirée 'd'intégration'". Fin décembre, la victime est venue voir le responsable de Sciences Po Toulouse et a donné son identité. Elle a alors été prise en charge et "nous l'avons incitée à nous donner le nom de l'agresseur et un témoignage écrit", a encore indiqué Olivier Brossard.
Dernièrement, de nombreuses étudiantes se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, ont multiplié les messages sur les réseaux sociaux avec le hashtag #sciencesporcs qui s'inspire de #balancetonporc, lancé en octobre 2017 après la mise en cause du producteur américain Harvey Weinstein.
À Grenoble, le procureur Éric Vaillant a pour sa part affirmé avoir ouvert des enquêtes après avoir reçu "deux signalements d'agression sexuelle par la direction de Sciences Po Grenoble les 25 janvier et 8 février."
Vendredi, plusieurs dizaines d'étudiants des IEP de Strasbourg et Grenoble se sont réunis pour dénoncer la "culture du viol" présente, selon eux, dans leurs établissements. "Nos IEP restent marqués par la culture du viol", a déclaré Loriane Guidal, étudiante et co-présidente du collectif féministe Arc-en-Ci.elles. "Il nous semble que la culture 'Grande école' favorise ces violences et l'omerta qui les entoure".
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