Santé : le président de la Mutualité française salue le travail des candidats
REPLAY - INVITÉ RTL - Cinq candidats à l'Élysée ont donné, ce mardi 21 février, leur vision de la santé lors d'un "grand oral" organisé à Paris.

Cinq candidats à l'élection présidentielle se sont livrés au "grand oral". Emmanuel Macron, Nicolas Dupont-Aignan, Benoît Hamon, Yannick Jadot et François Fillon ont dévoilé leur vision sur un thème qu'affectionnent particulièrement les Français : la santé. Ils se sont tour à tour succédé au micro pour présenter leurs propositions phares en matière de santé et de protection sociale face à trois think tank : la Fondapol (classée à droite), la Fondation Jean-Jaurès (proche du PS) et Terra Nova (étiqueté à gauche).
Un rendez-vous salué par le président de la Mutualité française, Thierry Beaudet. Pour lui, l'enjeu n'était pas de "convaincre la Mutualité française" mais de "convaincre les Français". "Toutes les enquêtes d'opinion montrent que les propositions auront une influence sur le vote des concitoyens dans quelques semaines. Ce qui m'a convaincu, c'est qu'ils ont travaillé leur ordonnance", lance-t-il au micro de RTL.
La santé, un thème central des projets
Thierry Beaudet a ainsi noté une véritable évolution dans les propositions des candidats. "Jusqu'alors, ils s'étaient beaucoup prononcés sur la santé de la Sécurité sociale et assez peu sur la santé des Français, ce qui préoccupe nos concitoyens", glisse-t-il. Avant de poursuivre : "Il y a quelques semaines, on pensait que la santé serait absente des débats. La proposition jugée malheureuse de François Fillon a fait en sorte que la santé a fait irruption dans le débat de manière imprévue".
De quoi inciter les candidats à développer leur projet afin "d'élargir le spectre des propositions". Parmi elles, la question des soins dentaires ou optiques par exemple. "Si on se place du point de vue des Français, le reste à charge est un sujet majeur. Il a augmenté de 40% ces 15 dernières années", déplore-t-il mettant notamment en avant la proposition de François Fillon, "qui rejoint en ce sens celle formulée par Emmanuel Macron". Selon le président de la Mutualité française, c'est seulement par "l'articulation de la Sécu et des mutuelles que l'on pourra parvenir à ce reste à chargé zéro".