Le concert de Rihanna à la mi-temps du SuperBowl, après sept ans d'absence sur scène, a réuni 100 millions de téléspectateurs. On y voit la chanteuse originaire des Barbades toute de rouge vêtue et à son doigt, un magnifique rubis d'une valeur de 1 million de dollars.
Mais problème, la pierre est d'origine birmane. Or, la Birmanie, le premier producteur mondial, est dirigé par la junte militaire qui a renversé Aung San Suu Kyi, et la junte utilise l'argent de l'extraction de pierres pour financer son régime ! C'est ce que souligne un rapport de l'ONG Global Witness.
Des internautes birmans, choqués, fustigent la star. La chanteuse avait déjà tweeté pour soutenir le peuple birman mais là, face à la polémique, elle n’a pas réagi.
Comme beaucoup de nos produits de consommation, le bijou devient éthique ! Il devient (et c’est une très bonne chose) tendance.
Car l’industrie du bijou pose bien des questions : la provenance des métaux et des pierres précieuses, la pollution également.
Le bijou est dit éthique quand il remplit plusieurs de ces cases : il est sourcé (faire attention à la provenance), il privilégie les circuits courts, il est d’occasion, il utilise pierres et/ou métaux recyclés (vieux bijoux, pièces, des dents en or...) ou encore des diamants synthétiques, pour éviter d’en extraire.
Les marques de bijoux éthiques se multiplient, il en existe désormais des centaines à travers le monde. Une des adeptes les plus célèbres est Meghan Markle ! Quand on vous disait que c’était à la mode.
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