Jean-Michel Blanquer a fait ce mardi 27 août la traditionnelle conférence de rentrée du ministre de l'Éducation. Il a notamment présenté son plan anti-violence dans les établissements scolaires. "On a des mesures qui vont dans le bon sens, qu'on attendait depuis un an", estime Bruno Bobkiewicz, secrétaire national du syndicat des personnels de direction.
Selon Bruno Bobkiewicz, le délai d'un an pour le préparer était justifié, car "il était utile de prendre un peu de temps, pour échanger, pour construire un plan et des mesures à la hauteur et qu'on ne réagisse pas à chaud. On a vécu une dizaine de plans violence en vingt ans. Il était utile de se poser."
Le plan de Jean-Michel Blanquer prévoit notamment que les élèves exclus à de multiples reprises, hautement perturbateurs, pourront être placés en classes relais sans l'accord préalable des parents. "On a environ 1.500 situations sur le territoire où l'exclusion une première fois ne fait pas évoluer la situation, explique le proviseur du lycée Berlioz à Vincennes. L'idée d'avoir une prise en charge particulière, un accompagnement des familles et une réponse institutionnelle plus importante sur ces situations, c’était une demande formulée depuis quelque temps."
Bruno Bobkiewicz se montre néanmoins réservé sur le réalisme de certaines propositions : "il faut voir concrètement comme les mettre en oeuvre. La mesure de responsabilisation, trouver des associations partenaires et des relais qui vont pouvoir accompagner les jeunes à l'extérieur, c'est sur le papier une très bonne idée, mais concrètement, c'est très compliqué à mettre en oeuvre. On a du mal à trouver des relais externes."
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