Elles sont de plus en plus nombreuses chaque année : les maisons fissurées. Murs qui craquellent, sols qui se fissurent… Le réchauffement climatique et la sécheresse ont un impact visible sur nos logements. L'association référence en la matière estime que 20 millions de Français sont potentiellement concernés à horizon 2030.
Rien qu'en 2022, le coût de la réparation des maisons fissurées a dépassé en France les 3,5 milliards d'euros. 190.000 demandes ont été acceptées par les assureurs. Et selon Sylvain Trottier, le porte-parole de l'association Conséquences, même quand les dégâts sont réparés, le cauchemar n'est pas terminé.
"On appelle ça une bombe sociale, c'est-à-dire qu'il y a énormément de Français qui sont dans des procédures interminables. Ce sont beaucoup de détresse, beaucoup d'inquiétude. Des gens, même une fois indemnisés, se retrouvent avec une maison qui est quand même un peu défigurée, qui peut perdre la moitié de sa valeur. Et donc ça peut être le patrimoine de toute une vie, une vie entière de travail, qui ne vaut plus rien, ils n'ont plus rien à transmettre à leurs enfants", explique-t-il sur RTL.
Aujourd'hui, il existe néanmoins des moyens de prévention pour maintenir la même humidité toute l'année sous la maison, comme hydrater le sol en récupérant l'eau de pluie, selon les assureurs. Le coût des maisons fissurées pourrait tripler d'ici à 2030. D'ailleurs, dès janvier prochain, la prime catastrophe naturelle des assurances habitation va passer de 25 euros en moyenne à 40 euros.
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