Les océans se réchauffent et les glaciers fondent de plus en plus vite. L’impact du réchauffement climatique est bien pire que prévu, selon les conclusions du nouveau rapport du GIEC, le groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat. Il a été adopté mardi 24 septembre à Monaco par 195 pays et il sera détaillé ce mercredi.
Le réchauffement climatique affecte la planète du fond des océans jusqu'aux sommets des montagnes. Les canicules marines, les vagues de chaleur dans la mer, sont de plus en plus nombreuses. Les conséquences d'une eau plus chaude sont multiples : mise en danger des espèces de poissons, de l’économie de la pèche, des cyclones plus violents.
Les océans sont de plus en plus acides car ils se gorgent de CO2. C'est ainsi que les barrières de corail qui disparaissent, or le corail protège les côtes des inondations. Le niveau de la mer augmente de plus en plus vite. Un milliard de personnes pourraient être affectées en 2050 dans les zones côtières.
Les glaciers aussi vont mal. C'est inquiétant car ils ont une fonction de réservoir d’eau douce notamment en Amérique du Sud et dans la région de l’Himalaya. Là-bas, ce sont les seules ressources en eau potable.
Les scientifiques veulent quand même rester optimistes. Il y a encore du temps pour limiter les dégâts disent les climatologues du GIEC. Freiner le réchauffement est encore possible mais il faudrait que les mesures promises par les États soient trois plus importantes. Dommage que ce rapport n’ait pas été publié avant le sommet de l'ONU sur le climat car les annonces faites à New-York lundi 23 septembre par les pays ne suffiront pas à empêcher le scénario catastrophe.
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