Après un débat peu suivi à l'Assemblée nationale mais surtout beaucoup de polémiques, l'exécutif passe au concret avec 20 mesures sur l'immigration dévoilées demain à Matignon. Parmi elles, l'Assemblée votera chaque année des quotas d'immigration économique par secteur d'activité.
Les secteurs en tension sont connus et remis à jour grâce à un outil mis en place par Pôle emploi baptisé le BMO, le besoin en main d'oeuvre. En moyenne, un employeur sur deux cherche à recruter quelqu'un en France et ne trouve pas. Par exemple dans les métiers en tension, plus de sept fois sur dix on cherche et on ne trouve pas.
Sont concernés les aides à domicile les métiers de l'automobile, du bâtiment, de la restauration, les chauffeurs routiers. De même, plus de 75% des postes de médecins généralistes et de vétérinaires ne sont pas pourvus. Pareil chez les ingénieurs informatiques, ceux qui sortent des études spécialisées des écoles, ont jusqu'à quatre offres d'emplois avant même d'avoir leur diplôme.
Par conséquent, ces secteurs d'activité font appel à des saisonniers, à des personnels étrangers voire à de la main d'oeuvre non déclarée. Il faut tout de même que le travailleur étranger ait un contrat de plusieurs mois signé avec l'employeur en France pour pouvoir obtenir un titre de séjour, qui sera renouvelé chaque année. Aujourd'hui, l'immigration économique représente déjà 15% des entrées sur le territoire.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.