Que deviennent les familles ukrainiennes accueillies en France ?

Une nouvelle vie pour Galina et son fils Bogdan, âgé de 10 ans. Ils sont arrivés à Saint-Gilles-Croix-de-Vie dès avril 2022, deux mois après le début de la guerre. Après avoir été hébergés par trois familles d'accueil successives, Galina et Bogdan vivent désormais chez eux dans un petit appartement. Galina travaille dans un restaurant et Bogdan va à l'école. Le garçon parle très bien français. Galina prend des cours de français.
Rien ne les pousse aujourd'hui à retourner en Ukraine. Bogdan et Galina sont tristes d'avoir quitté leur pays. Mais ils n'avaient pas le choix. En Ukraine ils habitaient près de la frontière biélorusse, leur maison a été détruite dans les bombardements. Ils ont dû fuir la guerre. Beaucoup d'émotion dès que l'on parle de l'Ukraine. Galina n'a plus d'attache là bas. Son mari est décédé avant la guerre.

Maintenant, mon plus grand rêve est de parler français et d'être comprise.

Galina, réfugiée ukrainienne

D'autres veulent rentrer en Ukraine. Nathalia et sa fille Nassia, âgée de 10 ans. Depuis leur arrivée en France en avril 2022, elles sont hébergées à Saint-Hilaire-de-Riez chez Nicole et Jean-François, un couple de retraités. Un lien très fort s'est naturellement tissé.

Nathalia et sa fille Nassia font partie de la famille

Jean-François accueille chez lui une famille ukrainienne depuis avril 2022

Le mari de Nathalia est sur le front en Ukraine. La jeune femme veut retourner dans son pays dès que possible.

Ces familles ukrainiennes accueillies en France sont toujours aidées par des associations, comme Les Joyeux Petits Souliers d'Ukraine, présidée par François Blanchet, le maire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, qui a accueilli 500 Ukrainiens en France depuis le début de la guerre, exclusivement des femmes avec des enfants. L'association continue d'accompagner des femmes et leurs enfants. 150 réfugiés ukrainiens sont encore en France aujourd'hui, accueillis par l'association de François Blanchet. On estime que 20% veulent rentrer en Ukraine, tandis que 80% veulent rester ici en France.

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