François Fillon a surpris son monde. L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, contre toute attente, a dépassé tous ses concurrents au premier tour de la droite et du centre, dimanche 20 novembre. Pourtant, une semaine auparavant, il était encore donné à 10% d'intentions de vote par la plupart des sondages.
À l'idée que l'élection du prochain candidat de la droite et du centre, Jean-Luc Mano se veut prudent et rappelle qu'on a "tellement dit et commenté des choses qui paraissaient assurée et qui à l'arrivée ne se sont pas réalisée", mais aussi qu'il y a aussi "une logique de deuxième élection" au second tour. Philippe Besson, à l'inverse, est persuadé que le scrutin est "plié de chez plié dans les grandes largeurs".
Jean-Christophe Buisson, pour sa part, rappelle que Nicolas Sarkozy pèse 700 ou 800.000 voix, qu'il a appelé à voter Fillon et qu'il y aura "au moins la moitié de ces gens-là" qui voteront pour l'ancien Premier ministre, ce qui lui fait dire que "mécaniquement, c'est fait". Nicolas Domenach, lui, est plus optimiste, rappelant que "tout est possible" et doutant du fait que "François Fillon soit au point d'équilibre de la droite".
On refait le monde avec :
Philippe Besson, écrivain
Jean-Luc Mano, conseiller en communication
Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine
Nicolas Domenach, journaliste
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