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Les drones américains Reaper, d'une valeur de 15 millions d'euros, ont l'habitude de mener des actions de surveillance dans cette zone au-dessus de la mer Noire et les interactions avec les Russes sont très fréquentes dans cette partie du monde.
Crédit : AFP / Archives
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Depuis le début de la guerre en Ukraine et après la riposte de l'Iran contre Israël, les drones sont régulièrement au cœur de l'actualité. Mais le drone ne doit pas son nom au hasard.
Pourtant, à sa création, cet objet n'avait pas de nom. Si ceux que l'on voit aujourd'hui, miniaturisés, sont apparus dans les années 1980, les tout premiers sont nés au beau milieu de la Première Guerre mondiale. Ils avaient alors la taille de petits avions, mais leur objectif était déjà militaire. Ils devaient aller, en mode kamikaze, s'écraser sur des cibles ou des troupes ennemis.
C'est le 2 juillet 1917 que le premier drone vole, piloté à distance par le capitaine Max Bouchger. Il effectue alors une distance de 1 kilomètre à 50 mètres du sol avant de devoir atterrir, faute de carburant, mais sans s'écraser.
Si ce premier drone est français, ce sont les Anglais et les États-uniens, eux aussi sur ce genre d'appareil, qui lui donnent son premier nom. Ils le baptisent UAV, pour Unmanned Aerial Véhicule, soit véhicule aérien sans pilote en français.
Le mot "drone", lui, n'arrive qu'en 1935. Car à la fin de la Première Guerre mondiale, tout le monde laisse tomber le développement de ces UAV. Avant que les Britanniques relancent ce programme dans les années 1930. Cette fois, le but, c’est d’en faire des avions-cibles, qui servent pour former et entraîner les pilotes aux combats aériens. Et permettre aux artilleurs d’apprendre à abattre des avions.
Le modèle créé par les Anglais, ils le baptisent Queen B. Mais rien à voir avec Beyonce. Le "B" fait référence à "Bee", donc la Reine des Abeilles. Mais très vite, ils l’affublent d’un surnom qui correspond plus à ses performances.
Cet avion est lent, lourd et fait un bruit très particulier, une sorte de ronronnement constant et grave, qui rappelle celui du mâle de l'abeille. Plus gros qu'une femelle, il ne sert à rien à part s'accoupler avec une reine. Un acte dont il meurt souvent, car son sexe est arraché pendant le rapport. On l'appelle aussi un faux-bourdon. Mais les Anglais préfèrent "a drone". C’est donc ce terme peu flatteur qui est choisi pour cet avion et qui est devenu celui de tous ces engins volants télécommandés. Avec lesquels la guerre est désormais devenue un Game of Drones.
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