Allez-vous devoir changer de chaudière ? La secrétaire d'État Emmanuelle Wargon a annoncé le lundi 27 juillet qu'à partir de janvier 2022, les chaudières au fioul qui tomberont en panne devront être remplacées, et leur installation sera interdite dans les logements neufs.
Ce changement faisait partie des 149 propositions formulées par la convention citoyenne pour le climat, dont Emmanuel Macron en a retenu 146. Il figurait déjà parmi les objectifs du précédent gouvernement en 2018. Plus de 3 millions de logements restent pour l'instant chauffés au fioul.
À noter que l'annonce du gouvernement ne concerne pas un remplacement obligatoire. La fin des chaudières au fioul devrait donc arriver progressivement, à partir de 2022. Produit à partir de pétrole, le fioul domestique est considéré comme nocif pour l'environnement et présente l'inconvénient d'être particulièrement polluant.
Le site spécialisé enerzine.com rapporte que, pour chauffer une maison individuelle, une solution au fioul émet 7.500 kg de dixoyde de carbone, dont l'augmentation provoque en partie le réchauffement climatique. Par comparaison, une solution au gaz naturel émettrait 4.500 kg, et un chauffage électrique seulement 1.000 kg.
Mais la nocivité du fioul va au-delà de l'environnement. La combustion du fioul génère aussi du souffre, dont la combinaison avec l'oxygène crée le dioxyde de soufre, mauvais pour la santé. Une chaudière défectueuse peut par ailleurs produire du monoxyde de carbone, un gaz inodore et incolore qui peut intoxiquer et potentiellement tuer.
En plus de cette mesure sur le fioul, le gouvernement a annoncé la fin des chauffages en terrasses, et a ajouté la performance énergétique parmi les critères de "décence" d'un logement.
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