Pour Flessel, les hôtesses du Tour de France ne sont pas un stéréotype sexiste
La ministre des Sports a expliqué au micro de France Inter, ce mercredi 16 mai, pourquoi ces hôtesses n'avaient rien de "potiches", comme l'affirme la Ville de Paris.
À la différence de la Ville de Paris, Laura Flessel ne trouve pas que les hôtesses de l'arrivée du Tour de France représentent un stéréotype sexiste. Ignorant que la Maire de Paris, Anne Hildago, l'interpellait d'ailleurs à ce sujet, la ministre des Sports pense en effet "qu'il n'y a rien de sexiste", a-t-elle affirmé au micro de France Inter, ce mercredi 16 mai.
"Ce sont des hôtesses qui définissent aujourd'hui un rôle, ce sont souvent des étudiantes qui gagnent aussi un petit salaire pendant ce Tour de France", a expliqué Laura Flessel avant d'affirmer qu'il ne fallait pas "mettre du sexisme partout".
Selon la ministre des Sports, "il y a peut-être une revalorisation des actions" mais elle pense "que ces jeunes filles ne sont pas utilisées et pas mal utilisées", a-t-elle conclu sur cette affaire.
Une représentation d'une autre époque ?
Héléne Bidard, adjointe PCF en charge de la lutte contre les discriminations auprès d'Anne Hidalgo, avait de son côté expliqué que ces "hôtesses potiches" constituaient "une représentation d'une autre époque" que celle des femmes "cantonnées à un rôle de faire-valoir".
