Philippe Caverivière : "La censure au PS, c'est ce que le 49-3 était à Elisabeth Borne : un instrument de contrôle"

Au lendemain de l'examen du budget de l'État de 2026, Philippe Caverivière s'est attaqué à Olivier Faure, dont le parti a refusé de censurer le gouvernement Lecornu. Le quotidien Le Parisien a affirmé que les deux hommes ont noué un lien inattendu, en se parlant très régulièrement durant les négociations du Premier ministre.

"L'amour, c'est parfois la haine qui a pris de l'âge. Et c'est classique : à force de se voir, de jouer au chat et au chien, c'est le coup de foudre. Et que je te menace de te censurer, puis je ne te censure pas en fait. Je t'aime moi non plus. Attention, ça ressemble à un début de relation toxique", raille le chroniqueur. 

Mais l'humoriste le sait : le PS n'est pas naïf. "Au PS, ils menacent toujours Lecornu de censure s'ils ne tiennent pas ses engagements. La censure au PS, c'est ce que le 49-3 était à Elisabeth Borne : un instrument de contrôle."

"Pour la Macronie, c'est alerte à l'Assemblée. Tout était perdu. Et là, Olivier Faure est arrivé. Pour les secourir", résume Philippe Caverivière. Avant de conclure sur l'urgence du moment : se mettre d'accord sur le budget. "Les débats vont tourner autour. Faut-il taxer les plus riches ou pas ? La gauche va dire oui. La droite va dire non, merci. Et le RN va dire, “vous ne voulez pas qu'on expulse les Arabes plutôt ? Sauf les Arabes riches”. C'est le côté modéré du RN."

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