Permis de conduire : le gouvernement annonce 80.000 places pour désengorger les centres d'examen

Le gouvernement a annoncé l'ouverture de 80.000 nouvelles places pour l'examen du permis de conduire d'ici à la fin de l'année, afin de désengorger les centres d'examen et réduire les délais d'attente.

Un permis de conduire (illustration)

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

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Il n'y aura désormais plus d'excuse pour passer son permis. Ce jeudi 31 juillet, le ministre auprès du ministre de l'Intérieur François-Noël Buffet a annoncé l'ouverture d'ici à la fin de l'année de 80.000 places à l'examen du permis de conduire afin de raccourcir les délais.

"Face à la forte tension actuelle sur les places d'examen du permis de conduire, le gouvernement prend des mesures rapides visant à garantir un meilleur accès à cet examen essentiel, notamment pour les jeunes", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

À la mi-juillet, les auto-écoles ont été reçues au ministère de l'Intérieur. Elles ont alors déclaré qu'il serait nécessaire de recruter 200 inspecteurs supplémentaires pour diminuer l'attente moyenne de 80 jours entre l'obtention du code de la route et l'examen pratique.

Les inspecteurs à la retraite mobilisés

François-Noël Buffet a précisé sur RMC que parmi les mesures figurent notamment le recrutement de 108 inspecteurs et la mobilisation d'inspecteurs à la retraite. Le ministre n'a pas souhaité prendre "d'engagement sur le délai", mais a évoqué une période d'un mois "lorsque le dispositif sera totalement opérationnel".

De plus, le gouvernement vise à augmenter le taux de réussite au permis de conduire, actuellement limité à 59% lors du premier passage, ce qui participe à l'engorgement du système.

"Il est indispensable que les candidats présentés à l'examen possèdent tous les acquis nécessaires et que l'examen ne soit plus vécu comme une épreuve déstabilisante pour nombre d'entre eux", a déclaré François-Noël Buffet.

"Avec ce plan, nous apportons une réponse immédiate à la crise actuelle, tout en préparant une réforme en profondeur pour améliorer le taux de réussite sans jamais compromettre la sécurité sur nos routes", a-t-il ajouté.

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