Pénurie de professeurs : dans un lycée du Tarn-et-Garonne, des familles d'élèves désemparées

Un enseignant devant chaque élève, c'était la promesse du gouvernement. En cette rentrée, pourtant, 3.000 postes ne sont pas pourvus en cette rentrée dans l'éducation nationale.

La conséquence est une rupture d'égalité des élèves devant les examens, car dans un même établissement, dans un même niveau, pour une même matière, certains peuvent avoir cours, quand ceux d'une autre classe n'ont personne devant le tableau. 

Au lycée Olympe-de-Gouges, à Montech, dans le Tarn-et-Garonne, malgré les efforts de l'administration de l'établissement, il y a trop de trous dans les emplois du temps depuis la rentrée. Et dans des disciplines les plus indispensables, comme le français en classe de première, car l'épreuve du bac aura lieu sera au printemps. "J'ai des profs absentes en français, en SES et en espagnol", raconte Léa, en section littéraire.

Moins d'œuvres au programme

Pour compenser, l'an dernier, le programme comportait moins d'œuvres au programme et, à l'oral, l'examinateur était au courant de la situation du candidat. "C'est terrible, c'est injuste, dénonce la mère d'un élève. Notre fils a envie d'apprendre le français et on se retrouve désemparés. Il n'y a plus de remplaçants, il n'y a plus de contractuels. Il y a deux classes de première qui n'ont pas de prof de français depuis septembre."

Les associations de parents d'élèves du lycée ont envoyé une lettre au rectorat à Toulouse dès le 13 septembre pour alerter sur l'absence de cinq enseignants qui représentent tout de même 56 heures de cours par semaine. Ils attendent toujours une réponse.