1 min de lecture

Paris : entre 1.000 et 2.000 manifestants ont défilé contre les plans sociaux

Samedi, entre 1.000 et 2.000 personnes ont défilé à Paris à l'initiative de la CGT du voyagiste Tui. L'agence prévoit de supprimer 600 postes en France.

Des manifestants défilent avec une banderole en français "Dites non à la rupture sociale" lors d'un rassemblement contre les plans sociaux à Paris, le 23 janvier 2021.

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

Paris : entre 1.000 et 2.000 manifestants ont défilé contre les plans sociaux

00:02:22

Valentin Boissais - édité par Florise Vaubien

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Entre 1.000 et 2.000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale ce samedi 23 janvier, pour réclamer l'interdiction des licenciements à l'initiative de la CGT du voyagiste Tui, numéro un mondial du tourisme. L'agence prévoit de supprimer 600 postes sur 900 en France. Parmi les pancartes, "Nous sommes des procureurs", pouvait-on lire en référence aux propos d'Emmanuel Macron. 

Des dizaines de syndicats, de branches et d'entreprises touchés par des plans sociaux se sont joints à la manifestation. Quelques Gilets jaunes et des élus de gauche, notamment Jean Luc-Mélenchon, ont également rejoint le cortège. Une manifestation relativement calme qui a débuté avec un discours du chef des Insoumis : un discours improvisé sur le toit d'une camionnette dans lequel il s'en ai pris au patronat et au gouvernement. 

"Il y a énormément de victimes"

Dans le cortège, plusieurs plans sociaux étaient représentés. Renault, Total, Sanofi ou encore SKF et un constat commun : difficile de se faire entendre avec l'épidémie de Covid-19. C'est l'avis de Christopher, bientôt licencié, avec 150 collègues de l'entreprise SKF. "Le Covid a bon dos puisque nous, nous avons toujours travaillé durant cette période", déplore le manifestant. 

L'appel initial vient du voyagiste Tui France : selon Stéphane, délégué CGT, l'objectif était de s'unir aux autres plans sociaux pour peser. "Depuis hier, on reçoit des lettres de licenciement. Il y a énormément de victimes, il n'y a pas que nous !", explique-t-il. "Pour un petit syndicat d'entreprise comme nous, on ne s'attendait pas à voir autant de monde", ajoute le délégué. "Il y en a marre ! Il faut qu'on organise la révolte", lance-t-il. 

À lire aussi

La manifestation s'est terminée avant le couvre-feu mais les syndicats ont donné rendez-vous le 4 février prochain pour une journée de grève interprofessionnelle et nationale. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info