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Des manifestants en soutien au mouvement anti-gouvernemental Hirak en Algérie, à Paris, le 21 février 2021.
Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP
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Dimanche 21 février à Paris, une manifestation, réunissant plusieurs centaines de personnes, a appelé à la libération de tous les prisonniers d'opinion et réclamé un "changement radical" du système algérien. Un rassemblement qui intervient à la veille du deuxième anniversaire du soulèvement populaire du Hirak.
"Le peuple ira jusqu'au bout", "Stop la répression", "ni oubli, ni renoncement, la révolution vaincra", "système dégage, souveraineté du peuple sur toutes les institutions et les ressources", pouvait-on lire sur des banderoles blanches déployées entre les arbres de la place de la République.
À noter que la manifestation n'a pas pu réaliser la marche prévue, allant de République à Nation : le parcours a été interdit par le préfet de police en raison de "risques sérieux de troubles à l'ordre public" et de la proximité avec le consulat d'Algérie.
"On ne va pas abandonner maintenant, nous n'avons plus le choix, il ne s'agit pas de changer un régime, il s'agit de sauver l'Algérie parce que ce régime là va conduire le pays à la faillite", a expliqué Hakim Taibi, un militant membre d'un intercollectif d'associations. "On montre notre soutien à nos frères et à nos soeurs en Algérie qui ont du mal à manifester en ce moment parce que l'État profite de la situation actuelle, de l'épidémie de coronavirus, pour bloquer les manifestations", estime de son côté Narmine, étudiante de 30 ans.
L'Algérie est secouée par une contestation populaire grandissante. Le Hirak, un mouvement de protestation inédit lancé le 22 février 2019, avait poussé à la démission le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis deux décennies. Ce dernier avait quitté ses fonctions en avril 2019 afin de "contribuer à l'apaisement des cœurs et des esprits" de ses compatriotes.
Dans ce contexte de gronde sociale, son successeur, le président Abdelmadjid Tebboune, a gracié et libéré ces dernières semaines des dizaines de détenus d'opinion, dont le journaliste et militant Khaled Drarent. Le chef de l'État a par ailleurs promis des législatives anticipées d'ici fin 2021.
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