L'unité des cultes après la grande marche contre l'antisémitisme du dimanche 12 novembre n'a pas tenu. La photographie des représentants des cultes reçus lundi 13 novembre à l'Élysée les montrait côte à côte, mais les fissures apparaissent au grand jour après l'interview de l'imam de la Grande Mosquée de Paris chez nos confrères de RMC.
En effet, l'imam de la Mosquée de Paris Abdelali Mamoun s'est interrogé : "Où sont ces 1.200 actes antisémites qu'il y a en France ? Nous aimerions des éléments concrets" a-t-il ajouté. La Grande mosquée s'est désolidarisée de ses propos, tandis que le ministre de l'Intérieur les a condamnés.
Interrogé, l'homme de foi a aussi affirmé que les actes du Hamas le 7 octobre dernier sont "bien sûr du terrorisme", sans répondre directement à la question de savoir si le Hamas est une organisation terroriste. De plus, l'imam a évoqué les "crimes de guerre" de l'armée israélienne comme ceux du Hamas.
De son côté, le rabbin de la synagogue du Raincy Moché Lewin, invité de RTL Bonsoir, a affirmé "avoir tendance" à le pardonner. Néanmoins, il a expliqué qu'il attendait de lui "qu'il lutte contre les actes antisémites lui-même". Il lui a également reproché de ne pas avoir condamné le Hamas ni qualifié l'organisation de terroriste.
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