Un beau sapin pour Noël. Pourquoi pas un baobab ou un cactus après tout ? Et bien, la faute à la tradition. Une tradition qui remonte très très longtemps avant notre ère. Entre 2000 et 1200 avant Jésus Christ, on parlait déjà d'un arbre et plus précisément de l'épicéa, afin d'arborer l'intérieur, le jour du 24 décembre.
Pour fêter le solstice d'hiver, nos ancêtres païens symbolisaient le retour du soleil avec un arbre. En l'occurrence, l'épicéa. Au fil des siècles et avec l'apparition du Christianisme, les Chrétiens vont vouloir se réapproprier les coutumes païennes. La légende raconte qu'au VIIe siècle, le sapin va s'imposer ainsi.
Un moine, évangélisateur allemand, Saint-Boniface, a voulu convaincre les druides germains, que le chêne n'était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. En tombant, l'arbre a écrasé tout ce qui se trouvait sur son passage, à l'exception d'un jeune sapin. Et ce serait donc comme ça, que des sapins se sont retrouvés dans nos salons.
On peut aussi se dire que c'est juste parce que le sapin a encore ses épines en hiver et que c'est plus joli. Reste à comprendre, pourquoi on décore ce sapin de Noël. À la base, la décoration, c'était surtout avec des pommes rouges. Adam et Ève, certes, mais pas que.
Et niveau déco, au XVIe siècle, on allait même plus loin, quitte à jouer avec le feu, en rajoutant des bougies. Mais 12 bougies sur un sapin pour symboliser les 12 mois de l'année, c'est quand même risqué. On s'est donc très vite arrêté, tout comme on a fini par remplacer les pommes par des boules. Mais ça, c'est pour une autre raison. C'est à cause du terrible hiver de 1858 en Moselle.
Les boules de Noël viendraient alors de l'ingéniosité des souffleurs de verre de Moselle. Des boules en verre qui se sont ensuite imposées au détriment des pommes, qui régulièrement se faisaient grignoter par les souris dans les maisons.
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