Vincent Debraize a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende. Ce maire de la commune normande de Champignolles (Eure) a été jugé pour avoir bousculé le 15 juin dernier Nathalie Kosciusko-Morizet, alors en campagne sur un marché pour les élections législatives à Paris. Après avoir perdu connaissance et s'être écroulée au sol, la figure des Républicains avait été transportée à l'hôpital Cochin et reçu la visite du Premier ministre, Édouard Philippe.
Poursuivi pour "outrage et violence sur personne chargée d'une mission de service public", son agresseur écope d'une peine moins lourde que ce que le procureur demandait, à savoir quatre mois avec sursis et 1.500 euros d'amende. Après cette altercation, l'homme était parti en courant vers la bouche de métro la plus proche. "C'est votre faute si on a Hidalgo aujourd'hui comme maire" à Paris, lui avait-il dit, lançant également : "Retournez dans l'Essonne !", dont elle était députée.
Les avocats de l'élu municipal avaient plaidé la relaxe, jugeant "contestables" les faits reprochés à leur client qui a toujours nié avoir exercé des violences à l'encontre de l'ex-députée. "C'est une très bonne décision parce qu'elle sanctionne une attitude totalement contraire à la démocratie", a réagi devant la presse Me Jean-Yves Dupeux, avocat de NKM. L'avocat de Vincent Debraize a indiqué qu'il ne serait pas étonné que son client fasse appel de cette décision.
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