1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Michel Sapin accusé d'avoir claqué la culotte d'une journaliste : le ministre nie en bloc mais reconnaît un "geste inapproprié"
2 min de lecture

Michel Sapin accusé d'avoir claqué la culotte d'une journaliste : le ministre nie en bloc mais reconnaît un "geste inapproprié"

Le ministre des Finances ne veut pas qu'il y ait d'amalgame entre son geste et ceux dont est accusé Denis Baupin.

Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances
Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Ludovic Galtier
Ludovic Galtier

Avant l'affaire Denis Baupin, accusé d'agressions et de harcèlement sexuels par huit femmes, il y a eu l'affaire Michel Sapin. Dans L'Élysée Off, un livre écrit par les journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri paru le 20 avril, le ministre des Finances est accusé d'avoir "fait claquer l'élastique de la culotte de la reporter en pantalon taille basse" en marge du forum économique de Davos en 2015. Les auteurs du livre expliquaient que le cabinet du ministre avait rétorqué qu'il s'agissait "d'une blague potache et la journaliste a pris la mouche. (Michel Sapin) ne comprend pas et est très étonné de la tournure qu'a pris l'affaire".

Deux jours après la sortie du livre, Osez le féminisme "exige" la démission du ministre, qui a démenti les faits qui lui sont reprochés. Dans un communiqué, l'association regrette que la portée de ce geste soit minimisée. "Son attitude est indigne d’une fonction ministérielle, surtout quand l’un des objectifs affichés par ce gouvernement est justement de lutter contre les violences faites aux femmes."

Michel Sapin nie et se dit "encore désolé"

Après avoir démenti ces faits et s'être réservé le droit d'engager des actions judiciaires, Michel Sapin a, dans un communiqué, changé de stratégie de communication au lendemain des révélations autour de Denis Baupin. Pour le ministre, à qui Delphine Batho et Valérie Pécresse demandent des explications, l'objectif est "d'éviter l'amalgame" et que son geste ne soit pas associé à ceux de l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale. "J'ai fait à une journaliste une remarque sur sa tenue vestimentaire en posant ma main sur son dos (...) Le seul fait d'avoir choqué la personne en question démontre que ces paroles et ce geste étaient inappropriés et j'en ai été et j'en suis encore désolé". 

Et de terminer : "Tels sont les faits que chacun peut juger, sans les confondre avec la gravité d'un harcèlement ou d'une agression sexuelle."

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.

Signaler un commentaire