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Marche contre l'islamophobie : que reproche-t-on aux organisateurs ?

DÉCRYPTAGE - Le Collectif contre l'islamophobie en France a appelé à manifester dimanche 10 novembre pour lutter contre les stigmatisations envers les musulmans. Mais le CCIF est accusé de prôner un islam politique contraire aux valeurs républicaines comme la laïcité.

Marwan Muhammad, leader du collectif contre l'islamophobie en France
Crédit : DOMINIQUE FAGET / AFP
Marche contre l'islamophobie : que reproche-t-on aux organisateurs ?
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Cassandre Jeannin & AFP
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La marche contre l'islamophobie, déjà l'objet de crispations et de polémiques. Le controversé Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a appelé à manifester dimanche 10 novembre pour lutter contre les stigmatisations envers les musulmans. L'organisateur du rassemblement est accusé de liens avec les Frères musulmans, organisation internationale de promotion de l'islam politique.

La manifestation est également ambiguë car elle rassemble deux visions de l'islamophobie : ceux qui considèrent que l'islamophobie est la haine des musulmans et ceux qui considèrent que c'est la critique de la religion en elle-même. C'est sur ce dernier point que les tensions se font sentir et que le débat prend une dimension plus politique que religieuse. 

Yannick Jadot, signataire de la tribune dans Libération, reconnaît qu'il est mal à l'aise avec l'idée qu'il y ait un racisme d'état en France. Le texte dénonce en effet des "lois liberticides contre les musulmans", allusion notamment à celle de 2004 sur les signes religieux à l'école. La gauche est également embarrassée partagée entre les tenants d'une laïcité stricte et les défenseurs d'une liberté individuelle. 

Le PS a quant à lui annoncé qu'il ne s'y rendrait pas, ne se "reconnaissant pas dans les mots d'ordre qui présentent les lois laïques en vigueur comme "liberticides".

Enfin le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a affirmé qu'il ne participerait pas à la marche, qualifiant de "réducteur" le terme d'"islamophobie", malgré l'appel à y participer de certains responsables communistes, dont le porte-parole du parti Ian Brossat et le député Stéphane Peu.

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