"Stop à l’islamophobie" pouvait-on lire cet
après-midi, dimanche 10 novembre, sur les pancartes des manifestants à la
marche contre l’homophobie à Paris. 13.500 personnes se sont rassemblées afin de faire
valoir l’idée que "vivre ensemble, c’est urgent", selon le cabinet
indépendant Occurrence.
À l'appel de plusieurs personnalités et organisations comme
le NPA ou encore le Collectif contre l'islamophobie en France, la manifestation avait beaucoup fait parler d’elle avant même d’avoir commencé. C’est dans le
quotidien Libération que le mouvement avait été lancé, suite à l’attaque d’une mosquée à Bayonne quelques jours auparavant.
La gauche s’est déchirée sur la question cette semaine tandis que la droite et l’extrême droite ont exprimé de vives critiques. Marine Le Pen a estimé samedi 9 novembre qu’il s’agissait d'une manifestation "main dans la main avec les islamistes".
Le débat sur le port du voile et la laïcité en France a également poussé le mouvement à se faire entendre ce dimanche. "Solidarité avec les femmes voilées", ont martelé les manifestants ce dimanche qui ne veulent plus que les musulmans soient "stigmatisés", victimes de "discriminations" et "d’agressions".
Au départ de la gare du Nord sur les coups des 13h, les manifestants
ont marché jusqu’à Place de la Nation, où le défilé s’est terminée vers 16h.
Plusieurs figures politiques faisaient parties du cortège : Jean-Luc Mélenchon mais aussi Clémentine Autain, Danière Obono et Eric Coquerel, tous élus au sein
de la France Insoumise.
A Marseille aussi,
plusieurs centaines de personnes ont souhaité apporter leur soutien à cette
marche. Des syndicalistes, des militants du parti Lutte Ouvrière et des
familles musulmanes se sont rassemblés à porte d’Aix, avant de scander "nous
sommes tous des enfants de la République". Le porte-parole du PCF Ian
Brossat, également présent, est d’avis qu’il existe « un climat de haine
contre les musulmans".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.