Même si on voit des aurores boréales au Pôle nord, on observe parfois ces magnifiques draperies multicolores, qui embrasent le ciel nocturne, en France et pas plus tard que la semaine dernière. S’il n’y avait pas eu ce temps peu clément sur l’Hexagone, nous aurions sûrement pu en observer.
La vision de ces aurores boréales a à voir avec un changement climatique, celui du Soleil. Les aurores boréales, sur Terre, sont la conséquence d’une éruption solaire. Le Soleil est une gigantesque boule de gaz, principalement de l’hydrogène, sur laquelle, au centre, la pression est telle qu’elle entretient en permanence des réactions de fusion thermonucléaire, celles d’une bombe H, ce qui crée une énergie absolument colossale qui se dissipe vers la surface.
La surface du Soleil émet un rayonnement intense composé de lumière visible, d’infrarouges, d’ultraviolets, de rayons gamma, qui se répand dans tout le Système Solaire, c’est grâce à lui que la vie est possible sur Terre.
Le Soleil connaît parfois des sursauts d’activités, qui se traduisent en surface par une éruption solaire, avec une éjection dans l’espace de plasma à haute température ; c’est-à-dire d’un nuage d’ions et d’électrons, qui vont voyager à grande vitesse, 800 km par seconde dans le système solaire. En deux jours, ces particules parcourent la distance Soleil-Terre.
Mais ces particules ne nous tombent pas dessus, car la Terre est protégée par un bouclier invisible qui s'appelle la magnétosphère. Vous savez que la Terre est magnétique grâce à son noyau très riche en fer. Ce champ magnétique que l’on observe sur Terre, avec une boussole, s’étend dans l’espace, où il forme une barrière protectrice, contre ces particules très énergétiques.
Mais ce champ magnétique, comme celui d’un aimant à deux points faibles, ce sont les pôles : pôle nord et pôle sud. C’est par là qu’une partie de ces particules va s’approcher de la surface de la Terre, elles vont alors intéragir avec les molécules d’oxygène et d’azote de l’atmosphère, créant les aurores boréales. Plus la masse éjectée est importante, plus les particules pénètrent profondément dans la magnétosphère et plus les aurores boréales sont visibles, au-delà des pôles, jusqu’à nos latitudes.
Indirectement, cela est dangereux, car ces particules n’interagissent pas qu’avec l’atmosphère, elles peuvent perturber le fonctionnement des satellites, mais pas des appareils électroniques. Et tant mieux d’ailleurs, car des aurores boréales nous n’avons pas fini d’en voir. En effet le Soleil connaît des cycles où s'alternent repos relatif et activité intense. Nous rentrons justement en 2024, dans une phase de forte activité, avec un maximum en 2025. Ce qui va se traduire par des tempêtes solaires et des éjections de plasma plus fréquentes et plus intenses.
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