Il est le vêtement qui enflamme les débats de cette rentrée politique. L'abaya, cette longue robe portée par certaines élèves musulmanes, a été interdite à l'école par le nouveau ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal. Cette décision a rapidement divisé l'échiquier politique, en étant saluée à droite et critiquée à gauche. Mais qu'en pensent les femmes musulmanes, les premières concernées par cette interdiction ? RTL a posé la question dans le quartier de Malpassé, à Marseille, où réside une importante communauté musulmane.
Dans ce quartier, de nombreuses femmes portent l'abaya. L'interdiction annoncée par le gouvernement a fait réagir, notamment cette mère de famille qui se prononce favorablement. "On est en France, alors chacun s'habille comme il veut en dehors de l'école. Mais à l'école, tous les petits doivent s'habiller classiquement, avec un t-shirt, un gilet, un pantalon et point barre", estime-t-elle.
Mais cette femme est l'une des seules du quartier de Malpassé à voir d'un bon œil l'interdiction de l'abaya à l'école. La plupart ne comprennent pas cette mesure, à l'image de Sofia, une jeune étudiante qui considère que cet habit n'a rien à voir avec l'islam. "Ce n'est pas religieux. La religion nous dit de se couvrir. Je suis en abaya et c'est joli, c'est rose, c'est brillant, c'est voyant", assure-t-elle.
Une autre femme avoue même avoir acheté des abayas pour des femmes d'autres confessions. "Quand je vais en Algérie, elles me demandent de leur en ramener. Elles aiment ça, c'est pour ça qu'on trouve cette mesure bizarre", déplore-t-elle. Pourtant, dans le lycée Diderot de ce quartier, l'abaya avait été ciblée par l'établissement comme un signe religieux ostensible.
Dégradations d'un tribunal - Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a estimé lundi à 250.000 euros les dégradations commises samedi au tribunal d'Aurillac lors d'une manifestation. Un millier de personnes ont défilé samedi après-midi à Aurillac pour soutenir Marina, une jeune femme poursuivie en justice pour "exhibition sexuelle" après s'être promenée seins nus en ville la veille. Des dégradations avaient été commises à la fin de la manifestation.
Vosges - Trois jeunes hommes sont poursuivis pour assassinat après un incident qui a fait un mort à la sortie d'une discothèque au nord d'Epinal, dimanche à l'aube. Les trois suspects, âgés de 21, 22 et 25 ans et originaires du département, seront présentés mardi à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen.
Affaire Rubiales - L'étau se resserre autour du président de la Fédération espagnole de foot, dans l'œil du cyclone pour avoir embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso après la finale du Mondial féminin. Les présidents des Fédérations régionales du football espagnol ont demandé lundi la démission immédiate de Luis Rubiales.
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