Deux ans après la reprise de Camaïeu par la financière immobilière bordelaise, l'enseigne de vêtements est de nouveau placée en redressement judiciaire par le tribunal de Lille. Un plan de continuation de six mois doit être présenté au tribunal le mois prochain.
Les syndicats craignent de voir des boutiques fermer leurs portes. "Les propositions sont faites aussi sur une restructuration des effectifs, c'est systématique, et en même temps on en profite pour pouvoir supprimer des établissements ou des magasins", explique Thierry Siwik, délégué CGT. "Notre but c'est d'empêcher un maximum de licenciements", poursuit-il.
Une cinquantaine de boutiques ne sont plus viables. Une boutique, située place de la République à Paris, fermera ses portes début septembre avec des pertes d'un million et demi d'euros par an. L'organisation syndicale visait le déplacement des salariés dans d'autres magasins ou encore sur d'autres enseignes du groupe.
Camaïeu fait partie de HPB qui détient par exemple GAP ou encore Go sport. Le redressement judiciaire est une bonne nouvelle même s'il laisse du ressentiment. "Beaucoup de déception, et puis il y a aussi forcément de la colère donc elle devra s'exprimer tôt ou tard", dit Thierry Siwik. Dans les magasins lillois, les employés ne s'expriment pas. Le seul sentiment présent est une certaine résignation. Camaïeu a déclaré un passif de 56 millions d'euros mais la justice l'estime à 91 millions d'euros.
Terrorisme - Le chef d'Al-Quaïda a été tué ce week-end en Afghanistan par les Américains. Il avait pris la tête de l'organisation en 2011 après d'Oussama Ben Laden. L'annonce de sa mort a été faite cette nuit par le président Joe Biden.
Canicule - Cinq départements sont toujours en vigilance orange canicule. Il s'agit de l'Ardèche, la Drôme, le Gard, le Vaucluse et les Pyrénées-Orientales. Près de 40°C sont attendus dans la moitié sud.
Incendie - Un incendie, inaccessible aux équipes au sol, a parcouru hier 450 hectares de maquis en Haute-Corse sans menacer de maisons.
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