Les infos de 5h - Mobilisation pro-Palestine à Sciences Po : pourquoi le mouvement continue

Ils sont quelques dizaines d'étudiants, certains sont même en grève de la faim. Une nouvelle occupation d'étudiants pro-palestiniens a lieu à Sciences Po Paris. Et la direction a décidé de fermer ses principaux locaux ce vendredi 3 mai. Les étudiants veulent absolument continuer la mobilisation.

Selon eux, Sciences Po doit prendre position et doit condamner la guerre menée par Israël à Gaza. Au micro de RTL, un membre du comité Palestine adresse plusieurs critiques contre l'établissement. "Aucun mail de soutien n'a été envoyé aux étudiants palestiniens. Aucun partenariat académique ou financier n'a été remis en question", explique-t-il. 

L'école est partenaire de quatre universités israéliennes jugées, par les étudiants mobilisés, complices de la guerre. "Le fait de reconsidérer ou de repenser les partenariats, ça ne veut pas dire boycotter tous les chercheurs israéliens", pointe une étudiante sur le campus de Reims. "Ce qu'on demande, c'est de réfléchir sur ces partenariats", poursuit-elle au micro de RTL. 

Jean Bassères, administrateur provisoire de Sciences Po, a reconnu avoir "pris des positions assez fermes sur certains sujets" lors du débat interne organisé jeudi. Selon lui, la dernière chose à faire serait de couper les ponts entre les universités. 

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