Il suffit parfois d'un café qui s'installe ou d'une épicerie qui rouvre pour redonner vie au centre-ville d'un village. À Arras par exemple, une ville qui n'est pourtant pas si petite, la municipalité a entrepris de gros efforts pour faire revenir les commerces. Une technique qui semble efficace.
Sur les pavés de la Grand Place, Leïla a ouvert sa boutique de broderie d'art. Après avoir passé trente ans à Paris, elle a été attirée par la capitale du Pas-de-Calais. D'abord pour sa vie plus tranquille, mais aussi pour son dispositif d'implantation des commerces : 3.000 euros d'exonération des premiers mois de loyers. "C'est idéal, cela va me permettre de me soulager après tout ce que j'ai investi dans ma boutique", explique-t-elle.
Elle n'est pas la seule à avoir été séduite, 56 nouveaux commerces se sont installés et 30 autres sont même attendus avant la fin de l'année. "Ici, il y avait six cellules vacances il y a deux ans. Aujourd'hui, elles sont toutes reprises", annonce fièrement Lucie Wodecki, manager du commerce à la ville d'Arras. "En 2016 on était à 22% de taux de vacance, on va arriver en dessous de 8%", poursuit-elle.
Pour arriver à un tel résultat, la mairie traque les locaux inoccupés du centre ville. Maximilien Dumoulin, agent de la ville, est ensuite chargé de convaincre les propriétaires d'en faire des commerces. "Sur les dossiers que nous accompagnons, nous avons des aides qui peuvent atteindre 50% du montant des travaux", explique-t-il. "Nous allons également travailler sur les enseignes, les réhabilitations des étages des logements. Tout cela mis bout à bout permet à Arras de devenir une ville dynamique", ajoute-t-il.
Une bonne lancée pour la commune qui a dopé son attractivité : en cinq ans, la ville a vu sa population augmenter de 5%.
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