Anne Hidalgo organise, ce jeudi 6 juin, une conférence de presse consacrée à la régulation des trottinettes électriques. La loi Mobilité, qui prévoit plus d'encadrement autour de ces nouveaux usages, ne sera pas en vigueur avant la fin de l'année. La maire de Paris a donc décidé de serrer la vis elle-même afin de mettre fin aux dérives constatées.
Selon nos informations, Anne Hidalgo pourrait tout d'abord annoncer l'interdiction pure et simple du stationnement des trottinettes sur les trottoirs. Aujourd'hui, cette pratique est encore tolérée à la seule condition de ne pas entraver le trajet les piétons. Si vous laissez l'engin a côté d'un passage protégé par exemple, une amende de 35 euros est déjà prévue et appliquée. D'ici la fin de l'année, 2.500 places réservées devraient être disponibles. Mais les utilisateurs pourront également garer leurs trottinettes sur des emplacements moto et voitures.
Autre annonce probable : celle du bridage des trottinettes électriques dans la capitale. Anne Hidalgo pourrait décider d'abaisser la vitesse dans la capitale, qui est aujourd'hui de 25km/h maximum, comme le prévoit la loi. Ce bridage est tout à fait possible techniquement par les opérateurs et même par quartier. La ville de Lyon l'a déjà mis en place : dans certaines de ses rues, la vitesse maximum est de 8km/h.
À Paris, il y a actuellement 15.000 trottinettes estimées. Et pour la maire, il y a urgence : d'ici la fin de l'année, le nombre de trottinettes pourrait doubler pour s'établir à 40.000 unités.
Commémoration - 75 ans après, le monde a rendez vous en Normandie. Emmanuel Macron, Donald Trump, Theresa May, entre autres, participeront ce jeudi 6 juin aux commémorations du débarquement. Les premières cérémonies auront lieu dès l'aube.
Automobile - Fiat Chrysler a perdu patience. Le constructeur a retiré, dans la nuit, son offre de fusion avec Renault. Le groupe regrette le manque d'engagement de l'État français, qui est aussi actionnaire.
Politique - Valérie Pécresse quitte Les Républicains. Dix jours après la débâcle des Européennes, la présidente de la région Île-de-France a annoncé son départ "en femme libre", convaincue que "la refondation de la droite ne pourra pas se faire à l'intérieur".
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