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La devanture d'une usine General Electrics, à Belfort, en France, le 8 décembre 2011.
Crédit : AFP / SEBASTIEN BOZON
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Le groupe a racheté la branche énergie d'Alstom en 2015, mais n'a pas tenu ses promesses d'embauches. Ce mardi 26 mai, le coup est encore plus rude : environ 800 emplois supprimés dans la branche turbines à gaz de Belfort, et 250 autres dans les services supports.
Beaucoup de colère et d'amertume se font ressentir chez les salariés de l'usine de Belfort. Au lieu des 1.000 embauches promises il y a 4 ans, les travailleurs ont droit à 1.050 suppressions d'emplois. Michel, employé depuis 30 ans dans le secteur des turbines à gaz, où un salarié sur deux perdra sa place, s'est senti "utilisé" puis "jeté". Il évoque notamment ses jeunes collègues "qui ont emprunté pour des maisons" et devront renoncer à leurs projets.
Arnault, qui a fait toute sa carrière sur le site, voit sa vie s'effondrer : "Aujourd'hui j'ai 50 ans, j'ai un crédit sur le dos (...) je vais me retrouver au chômage et trimer pendant 10 ans, 12 ans, jusqu'à ma retraite. C'est une honte !", dénonce-t-il.
Avec 4.000 salariés, General Electric est le premier employeur du secteur. Pour toute l'économie locale, c'est donc un coup de massue. Florian Bouquet, président du département du Territoire de Belfort affirme que 3.000 emplois sont à présent menacés sur l'ensemble du département : "Perdre 1.050 emplois chez General Electric, c'est autant d'emplois dans la sous-traitance, dans le domaine du commerce et d'emplois indirects", précise-t-il, en déplorant un véritable "coup dur".
Ce qui choque également les élus locaux et les salariés, c'est le timing de cette annonce, qui survient après les résultats des élections européennes. Ce 26 mai à l'Assemblée, Bruno Le Maire a promis de préserver l'avenir industriel de Belfort et d'être aux cotés des salariés. Le ministre de l'Économie évoque notamment des reclassements dans la construction du TGV du futur.
Justice - Le tribunal de Nanterre a donc tranché, Johnny Hallyday est bien français, et la bataille autour de son héritage se jouera en France.
Politique - La crise s'aggrave chez les Républicains. Après la claque électorale, les divisions reprennent leur cours. Ce mardi 26 mai, Gérard Larcher a ouvert un nouveau front, proposant de reconstruire un projet rassemblant la Droite et le Centre, mais en dehors du parti.
Sommet européen - À Bruxelles, les 28 se retrouvent ce soir, 2 jours après les Européennes, en vue de désigner les principaux dirigeants des institutions européennes, à commencer par le Président de la Commission de Bruxelles.
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