La France fait face à une pénurie de lait maternel depuis quelques semaines. Or, cet aliment est indispensable à la survie des grands prématurés, nés avant la 32 e semaine de grossesse et pesant moins d'un 1,5 kg, car il est le seul que ces bébés vulnérables puissent boire en attendant celui de leur mère.
En effet, les mères de ces enfants ne peuvent pas toujours donner le sein ou tirer leur lait. Dans ces cas-là, le lactarium fournit les doses nécessaires pour chaque bébé hospitalisé.
Après qu'ils ont progressé durant le premier confinement, les dons aux lactariums des services de néonatalogie se sont effondrés durant les dernières semaines. La baisse avait déjà inquiété le lactarium d'Île-de-France en octobre dernier.
"À l'échelle nationale, nous avons besoin de 30.000 litres de lait par an pour subvenir aux besoins de ces nourrissons", rappelle Virginie Rigourd, médecin au Lactarium régional d'Île-de-France.
C'est pourquoi l'Association des lactariums de France (ADLF) a lancé un appel aux femmes qui allaitent pour les inciter à donner leur surplus de lait maternel, un "véritable médicament pour ces enfants".
Afin de favoriser le don, les lactariums régionaux - au nombre de 36 - fournissent le nécessaire (tire lait et biberons) et viennent récupérer le lait à domicile.
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