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Laïcité à l'école : "Une grande partie de la jeunesse la rejette", dit le secrétaire général du SNPDEN-UNSA
Le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris a été menacé de mort. Bruno Bobkiewicz, secrétaire général des syndicats des proviseurs UNSA et proviseur à la cité Buffon de Paris, analyse la situation actuelle dans focus dimanche, ce 10 mars.
Bruno Bobkiewicz, secrétaire général des syndicats des proviseurs UNSA.
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Alors que le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris a été menacé de mort, Bruno Bobkiewicz, secrétaire général des syndicats des proviseurs UNSA et proviseur à la cité Buffon de Paris, revient sur ce qu'il considère comme un refus de la laïcité dans les établissements scolaires, dans focus dimanche, ce 10 mars sur RTL.
La laïcité "est très contestée par les jeunes, c'est évident", juge-t-il. "Il y a un travail pédagogique qui est fait par nos enseignants sur ces questions, que ce soit en collège ou en lycée", souligne celui qui est également proviseur.
Et si ce n'est pas suffisant, c'est, selon lui, parce que c'est également "une question d'acceptation. Quand on regarde les sondages récents, une grande partie de notre jeunesse rejette ce principe aujourd'hui et trouve ça anormal que dans un établissement scolaire, on ne puisse pas porter de signe religieux".
Au-delà de ne pas comprendre, "les jeunes refusent cette idée et souhaiteraient que ce principe ne s'applique pas", affirme Bruno Bobkiewicz.