Le 30 novembre 2015, la conférence débutait à Paris et tout était à faire. Commencent près de deux semaines de négociations pour trouver des solutions pour enrayer le réchauffement climatique.
Des heures et des heures de travail, parfois toute la nuit, des délégations de près de 200 nations autour de la table. Cela paraît presque impossible, mais le 12 décembre 2015, un accord est trouvé ! En tout, 195 parties ont validé l'accord de Paris à l'unanimité.
Le président de la COP21, Laurent Fabius, y voit, comme toutes les parties présentes, un accomplissement. Au milieu de son discours, un instant chargé d’émotion : Laurent Fabius a perdu un proche collaborateur une semaine auparavant. Ses larmes restent un moment fort et humain au milieu de cette page de l’Histoire.
Ce qui rend l’accord de Paris historique, c’est qu’il est contraignant. L'accord de Paris a valeur de traité international, mais aucune sanction n'est prévue en cas de pas de côté.
Les États ont promis de baisser leurs émissions à effet de serre. Objectif : que le réchauffement climatique atteigne 2 degrés maximum.
Mais l'accord a vu naître des ennemis. Le retrait des États-Unis sous la présidence Trump lui porte un coup, avant que l’arrivée de Joe Biden au pouvoir ne fasse revenir le pays dans l’accord.
La semaine dernière, le ministre de la Transition écologique français Christophe Béchu a annoncé qu’il fallait anticiper un scénario à + 4 degrés d’ici à 2100… on est loin des 2 degrés maximum promis.
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