Défilé Dior, 2003 : une militante PETA toute de noir vêtue grimpe sur le podium et essaye le plus vite possible de dérouler sa banderole, poussée par une mannequin. Quelques instants où l'on peut lire : "Fur Shame", Fourrure, la honte.
La fourrure a longtemps été le point noir de la mode. Depuis, Balenciaga, Gucci, Saint-Laurent ou encore Valentino ont annoncé ne plus utiliser de fourrure dans leurs collections.
En 2013, c’est le défilé Nina Ricci organisé à Paris aux Tuileries qui a été interrompu. Deux militantes Femen venues dire non aux diktats de la mode, mais aussi à la condition des mannequins, trop maigres et bien souvent traitées comme de simples porte-manteaux.
Les militantes féministes, seins nus, arboraient ces tags sur leur poitrine : "Fashion dictaterror" (La mode dictaterreur) et "Model don't go to brothel" (Mannequin, ne va pas au bordel), avant d’être évacuées par la sécurité.
Plus récemment, une militante Extinction Rébellion a interrompu le défilé Louis Vuitton au Louvre. Le 5 octobre 2021, cette jeune femme en tenue de ville, avec petit sac à dos, a défilé avec une large banderole : Overconsumption (la surconsommation) = Extinction.
Avec son masque sanitaire noir, elle a défilé au milieu des mannequins imperturbables. Un homme de la sécurité a sorti la militante, deux personnes ont été interpellées.
Une action faite conjointement avec deux autres groupes, Amis de la Terre et Youth for Climate. Objectif : dénoncer un autre aspect polémique de la fashion sphère, la production de masse de vêtements, vite achetés et vite jetés, avec un impact écologique catastrophique. Ces associations demandent de réduire drastiquement la production.
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