Va-t-on vers une guerre de l’ours ?
En visite à Pau cette semaine Emmanuel Macron a promis qu’il ne réintroduirait
plus aucun ours dans les Pyrénées, les écologistes fulminent.
"Les réintroductions d’ours,
c’est terminé. C’est acté et je vais l’écrire noir sur blanc". Voilà ce
qu’aurait déclaré le Chef de l’État cette semaine à des éleveurs lors de sa
visite à Pau. L’ours, c’est un problème un
brin délicat pour tous les gouvernements. D’un côté vous avez les éleveurs qui
estiment que 1.500 bêtes ont été tuées par l’ours l’année dernière. De l’autre,
les associations écologistes qui, au nom de la biodiversité, militent pour
davantage d’ursidés dans les Pyrénées.
Alors, que faire ? Pour ? Contre ? Même Emmanuel Macron est tout déboussolé. Aujourd’hui, il ne veut plus d’ours
mais que disait-il en janvier 2018 lors d’un grand débat à Souillac entouré
par des maires d’Occitanie ? Qu’il
fallait "extraire les ours les plus dangereux et en réintroduire d’autres".
Et que disait il dans son
programme présidentiel ? "Nous mettrons en œuvre
les mesures nécessaires pour cohabiter avec nos populations de grands
carnivores (loups, lynx, ours)". C’est bizarre, c’est comme s'il y avait
une élection municipale dans deux mois, étrange.
La France a une obligation de la part de l'Union Européenne de réintroduire des ours. C’est la Directive Habitat-Faune-Flore datant de 1992 qui a conduit à aller chercher des ours en Slovénie pour les introduire dans les Pyrénées. Huit plantigrades ont ainsi foulé les alpages du sud-ouest français entre 1997 et 2006.
Au départ
très médiatisé pour les ourses Ziva et Melba puis plus discret, de nuit, entourés par les gendarmes pour Sarous ou Arbas, oui pas facile de se faire une
place avec ces noms même quand on est un ours. L’augmentation du nombre d’ours
provoque la colère des éleveurs dont les troupeaux connaissent de nombreuses
attaques. À l’automne 2018, deux nouvelles femelles sont amenées dans le Béarn
afin de respecter nos engagements et sur place la situation est toujours tendu
entre pro et anti-ours
Trouver une solution n'est pas simple car les deux camps sont ancrés sur leurs positions. L’ours, comme le loup, c’est une question de philosophe et de notre approche de la vie
sauvage. Impossible de défendre des éléphants ou des koalas si on ne prend pas
soin de notre propre faune. L’ours ne peut pas être la solution à tous les
problèmes pastoraux dans les Pyrénées.
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage estime qu’il faudrait 14 femelles de plus pour assurer l’espèce, on n’a pas fini d’en parler.
C’est le souhait des grandes entreprises internationales qui se réuniront la semaine prochaine dans les Alpes Suisse. Selon un rapport, l’environnement est en tête de leurs préoccupations, ils s’inquiètent pour l’avenir et demandent à ses membres de ne pas s’engager dans les énergies fossiles. A voir…
Les tubes de dentifrice sont traditionnellement impossibles à recycler car ils sont fabriqués à partir d'un mélange de plastique et d'aluminium. Colgate a déclaré que ses ingénieurs avaient trouvé un moyen de transformer le plastique dur, qui est largement recyclable. Commercialisé en Grande-Bretagne, ce tube de dentifrice est écolo mais plus cher : six fois plus qu’un tube ordinaire de la même marque, plus de 5 euros.
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