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Journée mondiale de la mer : 3 inventions qui pourraient sauver la mer

Ce jeudi 30 septembre 2021 célèbre la journée mondiale de la mer. L'occasion de mettre en avant les acteurs qui luttent et innovent pour préserver ces espaces naturels. Voici une sélection de trois inventions qui ont pour objectif de résoudre les problématiques marines.

Un bateau en plein mer (Image d'illustration).
Crédit : Pexels / Pixabay
Lison Bourgeois
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L'année 2019 a battu des records de température des océans selon une étude publiée le lundi 13 janvier 2020 dans Advances in Atmospheric Sciences. Encore aujourd'hui, cette donnée reste un témoin historique du changement climatique sur le milieu marin.

Recouvrant près des trois-quarts de la surface de la planète, les mers et les océans représentent 97% de l’eau sur Terre. Ces surfaces régulent le climat en absorbant près d’un quart du CO2 produit par les activités humaines et abritent au moins 200 000 espèces recensées sur la planète bleue.

Selon l’ONU, plus d'un tiers de la population dépend des écosystèmes marins pour se nourrir. Au-delà de ces trois milliards de personnes, la vie sur terre semble être profondément liée aux ressources maritimes. Voici trois projets qui souhaitent placer la préservation des écosystèmes marins au centre de leurs innovations.

The Great Bubble Barrier

Et si l'on pouvait filtrer l'eau qui arrive en mer ? C'est le questionnement de départ d'une entreprise sociale, fondée en 2017 par une équipe de trois néerlandaises : Francis Zoet, Saskia Studer, Anne Marieke Eveleens et un allemand Philip Ehrhorn. L'idée de cette start-up basée à Amsterdam  est de placer dans les rivières des "grandes barrières à bulles". Cette dernière empêcherait ainsi les déchets et débris plastiques d’atteindre les grandes surfaces maritimes.

C'est une invention astucieuse qui permet de bloquer les déchets grâce à des bulles d'eau. En effet, la barrière se forme grâce à un tube troué situé au fond de la voie d’eau qui pompe de l’air de manière verticale. Ce mécanisme crée un écran de bulles impénétrable pour le plastique et pousse les déchets de plus d’un millimètre vers la surface.

Ce rideau de bulles ne perturbe ni le passage des poissons, ni celui des bateaux. Quant à eux, les déchets sont éjectés sur les berges. Les déchets collectés sont ensuite retirés de l’eau pour le traitement. De plus, grâce à l’air généré, les niveaux d’oxygène dans l’eau augmentent, stimulant l’écosystème et empêchant la prolifération d’algues bleues toxiques.

Depuis novembre 2019, la première barrière à bulles a été mise en place dans un canal à Amsterdam. Aujourd'hui, l'équipe projette de mettre en place ces "Great Bubble Barrier" en Europe et dans le monde dès que possible.

Des boudins de cheveux pour dépolluer les eaux

Si nous avons l'habitude de jeter nos cheveux lorsqu'on les coupe, Thierry Gras a décidé de les utiliser autrement. Ce coiffeur a eu l'idée de collecter les cheveux des salons de coiffure pour les transformer en boudins des océans.

En effet, les cheveux ont de grandes propriétés absorbantes. Étant lipophiles, les cheveux attirent les produits gras sans les laisser entrer à l'intérieur. " Pour la petite histoire, au Moyen-âge, les nobles s'essuyaient les mains dans les cheveux des domestiques. C'est comme ça que l'on savait que les cheveux absorbaient le gras." raconte d'ailleurs Thierry Gras au média Info Durable.

Concrètement, 1 kg de cheveux pourrait absorber huit litres d'hydrocarbures. Pour cela, les cheveux sont mis dans des collants et peuvent ainsi remplacer les actuels boudins synthétiques qui contrent la pollution. L'objectif de Thierry Gras est que plus un seul cheveu ne soit jeté à la poubelle. 

Le manta : le bateau dévoreur de déchets

Sa mission est simple : avaler et compresser des centaines de mètres cube de plastique en voguant sur l'océan.

Ce bateau-usine nommé manta a été imaginé par le navigateur et aventurier Yvan Bourgnon. Ce dernier a constaté que la pollution des océans s’aggravait au fil des années. En ayant fait plusieurs fois le tour du monde en bateau, Yvan Bourgnon s'est inquiété de remarquer qu'il devenait impossible de finir une traversée sans risquer de percuter des objets flottants

Il a alors mobilisé 58 ingénieurs, des techniciens, une vingtaine d’entreprises et 5 laboratoires de recherche pour concevoir ce fameux bateau. Ce voilier géant devrait fonctionner à 75 % de manière autonome. Son usine de traitement des plastiques embarquée disposera d’une unité de conversion énergétique par pyrolyse, capable de transformer l’intégralité du plastique collecté en énergie, avec une empreinte environnementale faible.

Avec une capacité de collecte et de traitement des déchets d'1 à 3 tonnes par heure, l'objectif du Manta est de débarrasser les océans de 5.000 à 10.000 tonnes de déchets plastiques par an. Une découverte qui fait rêver et qui devrait être mise à l'eau en 2024. 

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