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INVITÉ RTL - Macron au Salon de l'Agriculture : "Ce n'est pas une visite qui sera simple et nous le savons", confie l'organisateur
Arnaud Lemoine, organisateur du Salon, craint que le climat actuel ait une incidence sur l'événement, dont la sécurité a été renforcée.
Emmanuel Macron au Salon de l'Agriculture
Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP
La soixantième édition du Salon de l'Agriculture s'ouvrira ce samedi 24 février, dans un contexte tendu. La colère des agriculteurs, qui se sont largement mobilisés il y a trois semaines, reste vive malgré les annonces du gouvernement.
Un climat qui inquiète Arnaud Lemoine, organisateur du Salon. "Il faut être honnête, on n'a jamais eu autant de crise dans la crise donc, évidemment, le Salon est sous des augures un peu particulières", a-t-il déclaré au micro de RTL ce vendredi 23 février. Selon lui, il s'agit du pire Salon qu'il ait eu à organiser.
Par ailleurs, une note du renseignement fait état de craintes sur la sécurité du Salon, notamment concernant la venue des personnalités politiques. "Le président Macron va inaugurer le Salon, comme chaque année. Cette année, il vient après des semaines de manifestations. Ce n'est pas une visite qui sera simple et nous le savons", a concédé Arnaud Lemoine. Cependant, la priorité selon lui reste avant tout la sécurité des acteurs de l'événement : "Le Salon, c'est 600.000 visiteurs, 12.000 personnes qui travaillent, 4.000 animaux et des milliers d'agriculteurs. Le plus important, c'est de faire un beau Salon avec ceux qui l'aiment et le font vivre". Il rappelle que les effectifs d'agents de sécurité ont été augmentés de 30%.
"Bien sûr, il peut y avoir des manifestations. Le Salon est la grande caisse de résonance des projets, des idées, des initiatives, mais aussi des problèmes agricoles", admet Arnaud Lemoine. "Simplement, il y a des visiteurs, c'est un Salon privé et qui mérite d'être respecté en tant que tel", poursuit-il. L'organisateur craint qu'"à force d'entendre que ce Salon est compliqué", les visiteurs ne viennent pas pour "ne pas ajouter à la complication". "Ce serait terrible", conclut-il.
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