Si dans l'imaginaire collectif, l'espionnage concerne plutôt les dirigeants politiques, les militaires ou encore les vendeurs d'armes, les "gens du quotidien" se révèlent généralement être de bien meilleures cibles. Ainsi, ces derniers mois, une douzaine d’agents russes qui tentaient de recruter de jeunes cadres ou professeurs qui proposaient des cours en ligne ont été détectés en France.
"Les Russes travaillent également sur des réseaux associatifs et pour eux, en réalité, approcher des gens du quotidien est extrêmement intéressant", confirme Romain Mielcarek dans l'émission Focus du dimanche 4 décembre. Par exemple, selon ce journaliste indépendant, spécialisé dans les questions de défense et de relations internationales, "le petit fonctionnaire qui travaille dans une préfecture est une cible intéressante".
"Cette personne pourra les aider à comprendre comment on fabrique une fausse identité en France, comment on fait pour crédibiliser un profil de clandestin, d'illégal, sa fausse identité pour quand il travaillera", explique ainsi Romain Mielcarek. Sans compter qu'elle pourra également signer des papiers d'identité. En bref, donner toutes les cartes à l'agent pour vivre le plus discrètement possible sous sa fausse identité lorsqu'il sera activé.
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