INVITÉ RTL - Colère agricole : Jeunes agriculteurs a "envie de croire que le gouvernement va appliquer les choses"

Le président des Jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot, attend désormais des preuves concrètes et tangibles après les annonces du Premier ministre Gabriel Attal.

Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs, était l'invité de RTL.

Crédit : RTL

AGRICULTURE - Arnaud Gaillot, président des Jeunes Agriculteurs est l'invité de RTL Bonsoir!

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Après les annonces de Gabriel Attal pour tenter de calmer la colère agricole, la FNSEA et Jeunes agriculteurs (JA) ont appelé ce jeudi 1er février à "suspendre les blocages et à rentrer dans une nouvelle forme de mobilisation". Sur le terrain, l'appel semble avoir été entendu par les adhérents. "Certains ont levé le camp, d'autres ont besoin de discuter. On sent une volonté de mettre en pause et de basculer sur une mobilisation plus de travail dans les 15 prochains jours", explique sur RTL, Arnaud Gaillot, le président de JA.

Après une dizaine de jours de blocage, la "fatigue" se fait sentir dans les rangs. Il y a aussi "l'envie" de retrouver "les familles, les bêtes et les champs". "Être sur les routes n'est pas notre vocation. On veut rentrer dans nos fermes et travailler", tout en gardant une certaine "méfiance". Il prévient : "Il y a intérêt que les actes se traduisent. Allons au travail et si le contrat n'est pas rempli dans 15 jours, on saura assumer nos décisions."

Aujourd'hui, "beaucoup de choses portées par la FNSEA et les JA ont été reprises, notamment sur la partie transmission", se félicite Arnaud Gaillot. "Je suis quelqu'un d'optimiste. On va laisser à Gabriel Attal le bénéfice de faire ses preuves. J'ai envie aussi de croire qu'on va tous y arriver collectivement et que le gouvernement va appliquer les choses." Dans un contexte où l'Europe, sous le feu des critiques, paraît "encore plus déconnectée et déconcentrée avec son système organisationnel."

Dans trois semaines, si la colère n'est pas retombée, il se murmure un boycott du Salon de l'Agriculture à Paris (24 février-3 mars). Le président des JA n'y est pas favorable. "On se fermerait une belle vitrine ainsi que le contact avec nos concitoyens. Par contre, on peut imaginer ne pas laisser entrer les politiques. On verra." Et de conclure : "On a envie de croire à la méthode Attal."

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