INFO RTL - Le combat de nains qui devait avoir lieu à Toulouse d'abord annulé puis déplacé

Un combat de nains devait avoir lieu le 11 avril prochain dans une boîte de nuit à Toulouse. Face au tollé général, les organisateurs ont renoncé et l'ont déplacé dans une salle de sport à Blagnac.

Le Capitole de Toulouse

Crédit : REMY GABALDA / AFP

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L'annonce de l'évènement avait suscité la polémique. Une boîte de nuit toulousaine, Le Nine, avait programmé un combat de boxe entre personnes de petite taille le 11 avril prochain. Mais face au tollé suscité par cette soirée, les organisateurs (une agence d’organisation d’événements baptisée DD Event, ndlr) ont dans un premier temps décidé d'y renoncer, selon les informations du bureau RTL de Toulouse. Ils regrettaient d'avoir dû prendre cette décision, qui "empêche les acteurs de l'événement de travailler" et rappellent qu'une soirée du même genre avait été organisée en octobre 2023, et qu'il n'y avait pas eu de débordement ni de polémique à l'époque.

L'évènement intitulé "soirée nain'portequoi" prévue le 11 avril prochain était présentée comme le combat "retour". Et de nombreuses voix, jusqu'au gouvernement, se sont élevées pour dénoncer le concept. La ministre chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées a dit "condamner fermement" cette soirée auprès de nos confrères de BFMTV.com. Violette Viannay, la présidente de l'Association des personnes de petite taille, a de son côté dénoncé sur le plateau de BFMTV "l'hypocrisie" de la tenue de cette soirée qui ne s'apparente aucunement pour elle à du sport, mais plutôt à de "la moquerie".

Contacté, l'un des deux participants au combat a finalement indiqué ce vendredi 15 mars à la mi-journée que le combat aurait lieu le 12 avril, mais dans un lieu différent : une salle de sport à Blagnac (commune limitrophe de Toulouse, ndlr). Et devant un public réduit et averti.

Une activité comme une autre, pour le combattant

Au micro de RTL, ce participant a souhaité faire une petite mise au point autour de ce combat. “Ça vient de nous-mêmes. (...) C’est un combat comme tous les autres. Sauf que nous sommes juste différents et petits en taille. C’est tout”, explique l’homme, qui travaille dans l’événementiel.

Son objectif est de faire de la boxe, sa principale activité professionnelle. “Les gens pensent que c’est un peu de la moquerie. Alors que pour moi-même et mes futurs combattants, on prend ça comme un sport”, indique-t-il à RTL. Il a également réagi aux propos de la ministre, Violette Viannay. “Chaque être humain est différent, pense ce qu’il veut”, poursuit-il, martelant qu’il ne prend pas ce combat comme une moquerie.

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