"Il me traitait de pute, d'alcoolique, de droguée", les accusations de violence conjugales visant Jean Imbert

Jean Imbert, si ce nom ne vous évoque rien immédiatement, son visage et son parcours vous parleront. Vainqueur de l'émission Top Chef en 2012, il a fait beaucoup de chemin depuis.

Cuisinier des stars et star des cuisiniers, il s'est illustré dans Paris, New York et Cannes où son restaurant de l'Hôtel Martinez vient de recevoir une étoile Michelin. C'est lui, Jean Imbert, 44 ans, mais dégaine d'éternel adolescent coiffé en pétard. Allons droit au but. Les accusations formulées par ses anciennes compagnes sont très lourdes. Elles dénoncent un engrenage de contrôle, d'humiliations, de violences psychologiques et physiques. 

L'actrice Lila Salet témoigne dans le magazine Elle et a aussi posté une vidéo. D'après ses mots, "Jean Imbert est un homme extrêmement violent. Cet homme me mettait des énormes claques dans ma tête". 

Un tempérament violent dénoncé par des anciennes compagnes

"Il me frappait. Il était d'une violence absolue. Cet homme a usé de ses mains pour me mettre des claques, il n'est pas border, il est violent. Jean Imbert, regarde-toi en face, tu es une enflure qui frappe les femmes", déclare Lila Salet.

Lila Salet avait porté plainte il y a quelques années quand le chef cuisinier était venu défoncer la porte de son appartement à coups de pied après une crise de jalousie. Mais elle explique que son insistance l'a ensuite convaincue de retirer cette plainte. Elle ajoute "Il me traitait de pute, d'alcoolique, de droguée, me disait que je me faisais tringler par tout Paris". 

Une autre compagne, Éléonore, affirme que lors d'une dispute, Jean-Hubert lui a asséné un coup de tête, résultant, en une fracture du nez. Elle a gardé la radiographie de ce nez fracturé, n'a pas porté plainte. Elle aussi raconte aussi que "un jour, il m'a empoigné par les bras en me hurlant que j'étais folle. J'ai fini par craquer et j'ai pleuré pour la première fois devant lui". 

Un schéma mêlant jalousie maladive, reproches permanents et surveillance

L'ex-compagne poursuit son récit "Il m'a dit 'Ah enfin, voilà !' Il avait réussi à me casser, à faire de moi une serpillère. J'ai décidé de le quitter, car j'ai vu dans ses yeux qu'il jouissait de me voir comme ça". Deux autres femmes sont citées par le magazine, l'une qui se fait appeler Zoé et l'autre qui s'exprime à visage découvert, Kelly Santos, évoquent la même mécanique de jalousie maladive, de reproches permanents et de surveillance. Que répond Jean Imbert à ces accusations ? Rien !

Il a chargé son équipe de communication de bâtir sa défense. Oui, il reconnaît le coup de tête qui avait fracturé le nez d'une de ses compagnes. Mais il affirme qu'il l'a fait involontairement en se dégageant d'une empoignade. Il parle de relations marquées par des tensions réciproques.

Il conteste les insultes et affirme avoir lui-même été frappé et met également en avant quatre attestations d'anciennes compagnes qui assurent n'avoir jamais subi de violence. D'ailleurs, à ce jour, à notre connaissance, aucune plainte n'a été déposée contre Jean Imbert.

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