Juliette, une étudiante de 20 ans, suit ses cours à Annecy. Pour Noël, elle devait se rendre en Charente-Maritime afin de retrouver sa famille. En raison de la grève SNCF, elle s'est tournée vers un covoiturage. Pour elle, ce n'est que le début des galères.
Lorsqu'elle s'est installée à côté de la conductrice à 6 h du matin, tout paraissait normal. "Elle était très bien notée, elle avait quelques avis, je dirai une petite dizaine", a témoigné Juliette. Très vite, les ennuis commencent alors que les autres passagers du covoiturage sont en retard.
L'un d'entre eux est ivre et la conductrice roule en excès de vitesse. "À un moment donné, j'ai dû lui demander de s'arrêter pour respirer un peu, parce que j'avais peur de l'accident", a raconté Juliette. L'arrivée ne rassure pas l'étudiante puisque le GPS est programmé pour rejoindre Thénac, en Dordogne, alors qu'elle doit se rendre à Thénac... en Charente-Maritime, située à 180 km.
La conductrice se rend compte qu'elle s'est trompée sur Blablacar, mais décide de ne pas changer de destination. L'étudiante sort de la voiture et passe une nuit à l'hôtel avant d'être conduite par une amie chez ses parents. "Je devais arriver le 23 [décembre] à 15 heures, je suis arrivée le 24, vers 16 heures", a conclu Juliette. Son trajet lui a coûté 250 euros et l'étudiante espère être remboursée par Blablacar.
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