Grève du 18 septembre : les autorités attendent une forte participation et des radicaux dans les cortèges

À quelques jours du jour J, les autorités s’attendent à une mobilisation plus importante que le 10 septembre avec plusieurs centaines de radicaux dans les cortèges.

Nantes le 10 septembre 2025

Crédit : Sebastien Salom-Gomis / AFP

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Les autorités sont sur le qui-vive à l’approche du 18 septembre. La journée de mobilisation de l’intersyndicale devrait être plus suivie que celle du 10 septembre, "bloquons tout", selon des sources proches du dossier à l’AFP. Trois séquences devraient forger cette journée, ce qui constitue une "menace hybride" selon les renseignements : des actions la veille au soir ou tôt le matin, la mobilisation syndicale et une séquence "plus politique" menée par des "militants de La France Insoumise", notamment. 

Plus de 400.000 personnes sont attendues jeudi, contre les 200.000 recensées le 10 septembre par le ministère de l’Intérieur. À Paris, entre 30.000 et 60.000 personnes sont attendues et 100.000 dans le Grand Ouest. Lundi, quarante cortèges ont déjà été déclarés et d'autres devraient l'être d'ici à jeudi.

Une forte mobilisation des forces de l’ordre 

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau a présidé une réunion de travail, lundi 15 septembre, en prévision de cette journée. Le dispositif de sécurité devrait mobiliser environ 80.000 policiers et gendarmes ainsi que des engins blindés Centaures de la gendarmerie et des canons à eau. Les points d’attention des forces de l’ordre sont Paris, Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier et Bordeaux. Les lieux emblématiques du pouvoir à Paris tels que l’Élysée, Matignon, l’Assemblée nationale ou le Sénat feront l’objet d’une protection renforcée. 

La raison de cette forte présence des forces de l’ordre est la crainte de la présence "d’éléments radicaux type Black Blok". Ils pourraient être entre 150 et 300 selon les renseignements. Selon un participant à la réunion menée par le ministre démissionnaire, les perturbations pourraient être plus fortes que mercredi dernier, avec une "montée en tension des discours", dont certains avec "une tonalité insurrectionnelle".

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