C'est l'une des conséquences du mouvement des "gilets jaunes". De nombreux radars sont dorénavant hors service depuis qu'ils ont été vandalisés. Si les autorités refusent de donner les chiffres pour éviter la surenchère, l'addition s'annonce d'ores et déjà salée.
Mais, en attendant la réparation des appareils, certains automobilistes en profitent pour garder le pied au plancher. Une attitude qui inquiète les associations. "Ceux qui s'en prennent aux radars, parce qu'ils ont des comptes à régler avec la société, et qui n'ont rien à voir avec la sécurité routière, ils nous mettent en danger", lance d'emblée Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière.
Selon elle, ces manifestants "se cachent derrière le mouvement des 'gilets jaunes' pour instrumentaliser un problème de société".
Surtout que l'insécurité routière a un coût. Humain tout d'abord, pour "les familles qui vont vivre avec la perte d'un proche parce qu'un radar aura été dézingué". Mais aussi financier. "Il faut rappeler que l'insécurité routière dans notre pays, c'est 50 milliards d'euros chaque année", poursuit-elle.
C'est pourquoi, dans la situation actuelle, Chantal Perrichon demande au gouvernement de ne pas baisser la garde. "Pour ceux qui ont décidé que la casse était leur mode d'expression, nous demandons que les radars soient remplacés par des voitures banalisées. Elles sont beaucoup plus difficiles à détruire et permettront un contrôle permanent sur toutes les routes, quelles qu'elles soient", conclut-elle.
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